« Barthélémy Dias, Amnesty International lui a rendu visite en prison à Rebeuss quand il a été placé sous mandat de dépôt pour le meurtre de Ndiaga Diouf. Moi-même et un collègue venu de Paris. Il était soumis à un régime de rigueur qui nous semblait totalement injustifié. A l’arrivée du Président Macky Sall au pouvoir, il est sorti de prison (liberté provisoire ? contrôle judiciaire ?) et est élu député sur la liste de la Coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar. Quatre ans plus tard, alors qu’il est en rupture avec la Coalition au pouvoir, la justice réactive l’affaire.
Il est difficile de ne pas voir la main du PR Macky Sall, celui qui active certains dossiers et laisse d’autres dans les tiroirs, derrière ce soudain rebondissement de l’affaire Ndiaga Diouf, tout comme l’affaire Abdoul Mbaye, ancien Premier Ministre entré en dissidence, qui est en train de prendre une tournure inquiétante.
La justice doit faire la lumière sur le meurtre de Ndiaga Diouf, mais en toute indépendance, sans interférence politique. »
Seydi Gassama