Serigne Moustapha Sy installe la peur dans le camp présidentiel

Serigne Moustapha Sy installe la peur dans le camp présidentiel

Le Gamou 2017 a été particulièrement marqué par la sortie du fils du défunt Serigne Cheikh Al  Makhtoum, Serigne Moustapha SY. Tonitruant et plein d’enthousiasme, le guide des     moustarchidines a véritablement plongé le camp présidentiel dans une peur bleue. Celle  de subir  les foudres de ses’’ rawanes’’ qui ont eu raison de Jammeh, Wade et Abdou Diouf.

Le guide des moustarchidines, Serigne Moustapha SY a fait une sortie qui continue de faire couler beaucoup de salive de la part de l’opinion publique  et des  politiques à l’occasion du Gamou 2017 à Tivaoune. Ayant à son actif des millions d’inconditionnels, Serigne Moustapha aurait annoncé avoir défenestré du pouvoir une kyrielle de chefs d’Etat dont les Présidents Jammeh, Wade et Abdou Diouf. Une déclaration pour le moins caustique qui a l’heur de déclencher des salves de réactions du coté  des gens du pouvoir tout comme de la plupart des sénégalais. Sur fond de polémique autour du second mandat du Président Macky, Serigne Moustapha semble nager à contre courant de tous ceux qui le lui prédisent  d’une manière ou d’une autre. Plusieurs analystes de la place continuent d’épiloguer sur ces « déclarations » qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd pour la bonne et simple raison que les gens du pouvoir ne tiennent plus sur place. A la limite, certains  sont allés jusqu’à lui  demander de leur ôter mystiquement la vie s’il en était capable. Une sorte de radicalisation qui démontre à suffisance que Moustapha SY a réussie à semer le doute dans l’esprit du pouvoir. Ce qui du reste n’est pas rien. Mais d’aucuns affirment que c’est  l’emprisonnement de Khalifa dont il est un  proche qui  est une couleuvre qu’il lui est difficile d’avaler. Et au lieu de le rejoindre  dans sa cellule comme il l’avait précédemment  annoncé, il semble changer de fusil d’épaule. Cette fois-ci, il a préféré user de ses ‘’rawanes’’ pour démolir qui il veut et autant qu’il le souhaite. En tous les cas, ces déclarations pour le moins surprenant ne sont pas fortuits et semblent épouser les contours  d’un coup de semonce qu’il appartiendra à la majorité de décrypter d’ici à la présidentielle. On ne sait jamais !

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