Serigne Modou Kara : “J’aimerais bien être présenté aux chefs terroristes les plus sanguinaires”

Serigne Modou Kara Mbacké dit être capable d’attendrir le plus sanguinaire des djihadistes. Il lui suffit juste d’un tête-à-tête…

modoukara

Les terroristes continuent de frapper. Dans leur basse besogne, ils n’épargnent personne. L’attaque de l’hôtel Splendid de Ouagadougou en est la parfaite illustration. Trente (30) personnes ont trouvé la mort dans ces attaques revendiquées par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) qui a publié les photos des trois assaillants, tous des autochtones. Tous les observateurs se demandent quelle capitale africaine sera la prochaine cible de ces “fous de Dieu”. C’est dire qu’aucun pays n’est à l’abri de leurs agissements.

Face à cette psychose générale et généralisée, un homme dit avoir le remède qui sèmerait définitivement la paix dans le monde. Lui, c’est Serigne Modou Kara Mbacké.

Lors d’un rassemblement à Guédiawaye, le guide religieux, par ailleurs responsable moral du mouvement mondial pour l’Unicité de Dieu préconise un retour aux enseignements de Serigne Touba. “C’est lui seul qui a la solution”, décrète le bambiste en chef qui dans la même veine revendique une partie de l’héritage mystique du fondateur du mouridisme. Un don qu’il est prêt à utiliser pour mettre un terme aux agissements des terroristes. “Qu’on me mette avec leurs chefs, fussent-ils les plus sanguinaires, je parviendrai à les adoucir avec ce que Cheikh Ahmadou Bamba m’a légué”, déclare le marabout selon qui avoue détenir des “mots codés” capables de prendre le dessus sur les armes à feu et autres bombes lacrymogènes. Mais faudrait-il qu’il leur mette le grappin dessus car c’est une lapalissade de dire qu’ils, c’est à dire Abou Bakr Al Bagdadi (émir de Daesh), Ayman Al Zawahiri (Emir d’Al Qaeda), Abu Bakr Shekau (émir de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest ex Boko-haram), Abdelmalik Droukdel (émir d’Aqmi), Moctar Bel Moctar pour les mourabitoun, vivent cachés, préférant envoyer leurs disciples se faire exploser et commettre des exactions, souvent au détriment de l’Islam qui n’a que trop souffert de ce fléau.

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