«La mission première de l’Ofnac, c’est de poursuivre ceux qui gèrent des deniers publics ou ayant des liens avec l’Etat et non de traquer des gens qui donnent le «Adiya». Le «Adiya», ce n’est pas l’affaire de l’Ofnac. Il y a beaucoup de gaspillage, à coups de millions, lors des soirées au Grand Théâtre et dans la lutte. Mais l’Ofnac n’a jamais tenté de voir l’origine de cet argent», a pester Serigne Modou Bousso Dieng qui répondait à la présidente de l’organe de lutte contre la corruption.
M. Dieng, par ailleurs président de la Confédération internationale des familles religieuses et du Collectif des jeunes chefs religieux du Sénégal d’ajouter : «La justice c’est le droit. Et le droit passe par le sociale. Cela passe par des «Adiya».
Avant de prévenir : «La solution ce n’est pas de traquer les religieux. Ce qui peut décrédibiliser. L’Ofnac veut se mettre en mal avec le pouvoir religieux. Le «Adiya» appartient aux Mourides. Donc on ne laissera personne y jeter le discrédit, il faut éviter toute polémique pouvant créer une tension sociale».
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