En marge de la rencontre annuelle de l’association des sortants de l’Institut Islamique Cheikh Ahmadou Sakhir Lô de Koki, dimanche 07 août 2016 à Koki, Serigne Mboup a exprimé sa solidarité vis-à-vis de la famille de Mamadou Lamine Niang suite au rappel à Dieu de ce dernier.
«Je présente mes condoléances à toute sa famille biologique. Mais je ne saurais oublier sa famille professionnelle qui a toujours été les chambres de commerce dont il était même un emblème car, comme vous le savez, on ne peut pas parler des chambres sans parler de Lamine Niang. Il fait partie des pionniers en la matière. Au nom de tous les présidents et des élus nous présentons nos sincères condoléances au peuple Sénégalais en général et à la chambre de commerce de Dakar en particulier» a souligné Serigne Mboup à l’endroit de celui qui fut son prédécesseur à la tête de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal.
Il a toutefois regretté que le décès de Mamadou Lamine Niang soit instrumentalisé par une frange du patronat qui, de son point de vue, a évoqué la question de la réforme des chambres consulaires dans des circonstances inopportunes. «Personnellement, je déplore vraiment cette façon de faire. Nous avons perdu un des nôtres et ce n’était ni le lieu, ni le moment de lui faire endosser des réformes qui malheureusement ne le concernent plus. Il aurait été plus sage de prier pour lui, de faire des témoignages élogieux à son endroit sur sa générosité, son sens de l’humour et sa dimension spirituelle qui avait fait de lui un fervent talibé de Serigne Saliou Mbacke.
Pour ce qui est des réformes, au moment où je vous parle, aucune des chambres de commerce n’est informée ni saisie officiellement sur ces réformes. Mais, je m’étonne que l’on finalise sans concertations avec les vrais acteurs qui sont sur toute l’étendue du territoire national. Ce n’était pas le lieu, ni le moment. C’est un manque de respect à l’endroit du secteur privé et aussi du gouvernement notamment, le ministre du commerce et du parlement sénégalais qui ont le dernier mot pour l’abrogation des lois» a laissé entendre Serigne Mboup qui rappelle Mansour Kama à l’ordre. «Il est temps que Mansour Kama arrête ses manœuvres et accompagne la dynamique de l’union nationale des chambres de commerce qui est en train de fédérer toutes les organisations professionnelle sur le Plan national et aussi les acteurs indépendants. L’augmentation des inscrits pour l’élection des Chambres de commerce qui sont passés de 15 000 à plus de 100 mille prouve que les opérateurs font confiance aux chambres de commerce. Il faut que certains travaillent pour l’intérêt général au lieu de continuer à s’accaparer au nom du secteur privé des postes au sein des conseils d’administration des fonds d’appui, des projets et des commissions.