Les sénégalais sont surpris de lire à travers la presse une lettre ouverte de Serigne Mbacké Ndiaye adressée à notre champion le frère Karim Méissa Wade et continuent à s’interroger de l’opportunité et de la pertinence d’une telle initiative.
Il est clair que cette démarche, est troublante à maints égards et révèle éloquemment la sournoiserie de l’homme.
Dans ce contexte de mépris généralisé à son endroit et contre la volonté de mes collaborateurs je me suis permis, la mort dans l’âme d’indiquer à ce larbin politique qu’il est loin d’être un digne fils du Président Wade et un frère de Karim Wade.
Pour moi, c’est dans les moments de crise que l’on reconnait les dignes fils de Wade qui ne varient pas dans leurs choix. Au contraire, pour l’honneur de la famille, ils gardent leur dignité et font face à l’agresseur.
Le gus avait-il besoin de s’adresser à Karim à travers une lettre ouverte? Quelle lâcheté ! Quelle duplicité ! Notre lèche botte national a eu le culot de demander à un otage politique de libérer son peuple ou de lui éviter une crise politique. Bien, il pourrait le faire eu égard à sa popularité grandissante. Mais pourquoi le serait-il pour un régime qui mobilise illicitement et quotidiennement ses moyens et forces pour détruire la famille WADE. A moins
que la manœuvre serve à autre chose.Cet homme sans foi ni scrupule devrait s’en prendre à son nouveau mentor qui a théorisé, exécuté et entretenu cette gouvernance basée sur la provocation du peuple. Au contraire la nouvelle recrue cherche à laver à grande eau son nouveau champion. Nul ne peut admettre que la responsabilité du désaveu généralisé enregistré par Macky soit imputable à Karim Wade. Macky a pris l’option seul d’organiser un référendum, malgré l’opposition de ses alliés, de la société civile et de ses adversaires. A ses dépens, il assumera seul, les conséquences de cette posture.
Monsieur Ndiaye n’est pas censé ignorer que son jeu favori “le takhawalou politique » ne nous intéresse guère et il ferait mieux d’éloigner le Pds et le Président Wade de son « niak fadaïsme » qui ne peut plus prospérer dans ce pays où la promotion des valeurs de loyauté, de dignité, du respect de la parole donnée et d’honneur est devenue une préoccupation majeure.