Le jeune chef religieux Serigne Khadim Lô Gaydel installé dans le quartier Bagdad à Thiès voue un culte à Serigne Touba et témoigne d’un respect sans borne à Serigne Moutakha Mbacké, le khalife général dont il décrypte ici les premiers pas à la tête de la communauté.
PROJET UNIVERSITE ISLAMIQUE DE TOUBA
«Le projet Du Khalife général des mourides Serigne Mountakha de construire une université islamique pour contribuer à l’éducation et à la formation a l’assentiment de tous. Le Khalife ne fait que reprendre un vœu cher à son grand père Serigne Touba. Le Cheikh a écrit en effet dans Mathlaboul Fawzeini que son intention était de faire rayonner Touba sur le plan scientifique de sorte que des gens venus de pays de la sous région viendraient y puiser le savoir, la science. Parce que l’on a tendance à penser que le Coran se limite à apprendre de versets, alors que toutes les sciences se retrouvent dans le livre saint de l’Islam. Je n’ai aucun doute que les mourides n’ont pas besoin de l’argent de l’Etat pour réaliser cette université. Je suis sûr qu’ils vont puiser dans leur foi pour réaliser ce projet gigantesque du Khalife d’un coût de trente sept milliards de FCfa.»
LE PREMIER MAGAL DE SERIGNE MOUNTAKHA
«J’ai toujours dit à l’endroit de Serigne Mountakha que c’est un Talibé (disciple) devenu khalife. Il a acquis toutes les armes nécessaires pour assurer les charge liées à ses fonctions. Il a fait toutes ses classes auprès des différents khalifes qui se sont succédés, il sait mieux que quiconque que les paroles ne sont rien sans des actes. Lui a fait des actes le moteur de son action. Même s’il ne le montre pas, il est au courant de tout ce qui se passe dans la ville de Touba. Il a longtemps écouté les gens qui viennent à lui. Mais par respect, il n’a que faire des déclarations d’intentions. Surtout qu’on s’achemine vers des échéances. L’on a vu par exemple avant le Magal défiler toute sorte de politiques. Maintenant les formations politiques sans importance puisque composer de trois personnes viennent se promener à Touba. Tous font de la politique politicienne. Serigne Mountakha ne s’intéresse pas heureusement à ces manoeuvres politiciennes. Ce qui l’occupe en permanence, c’est l’intérêt des populations.»
SERIGNE MOUNTAKHA A L’EPREUVE DES FAKE-NEWS
«Depuis quelque temps, des gens s’activent à donner des fausses informations ou à manipuler pour faire du mal au Mouridisme. Cela participe à tenter de saper la croyance et la foi mouride. Même du temps du prophète Mouhamed (Psl) ces pratiques ont existé. Donc Khadimou Rassoul serviteur du prophète ne peut être épargné. Mais le Cheikh n’a jamais fait usage de violence. Il a toujours prôné le pardon, la paix. On a tenté par tous les moyens d’éliminer le Cheikh sans succès. Maintenant, sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook, Whatsappp, certains cherchent à présenter les mourides comme une confrérie violente, sans capacité de discernement etc. Il y a des gens qui sont derrière et qui tentent de tirer les ficelles. Mais leur funeste projet n’aboutira pas.»