La multiplication des noyades sur le fleuve Casamance inquiète les maires de Saré Bidji et de Kouli Bantang, deux communes de la région de Kolda et de Sédhiou. Ils demandent la construction d’un nouveau pont sur le fleuve Casamance.
Les maires de Saré Bidji et de Kouli Bantang, deux communes situées respectivement dans les régions de Sédhiou et de Kolda, préconisent la construction d’un pont sur le fleuve Casamance pour mettre fin à la série de noyades tragiques qui endeuillent chaque année les populations de cette zone.
Elles réclament, depuis des décennies, la construction d’un pont sur ce fleuve pour faciliter la circulation des biens et des personnes entre les deux rives. Malang Mballo et Sidya Dafé semblent aujourd’hui avoir entendu leurs appels.
Ils proposent chacun une solution pour la réalisation d’un pont afin de permettre aux populations vivant sur les deux rives de traverser le fleuve sans risque d’y laisser leur vie. « Nous sommes vraiment attristés et impuissants face aux difficultés de mobilité des personnes pour traverser ce fleuve.
Si vous prenez la ville de Kolda jusqu’au pont de Diop Kounda, dans la région de Sédhiou, il n’y a pas de pont sauf celui de Saré Tamsir qui a été construit de façon traditionnelle par les populations.
Nous allons transmettre nos doléances au P2sr pour voir s’il est possible de nous construire un pont entre les communes de Saré Bidji et de Tankanto escale », déclare Malang Mballo, maire de Saré Bidji. Son homologue de Kouli Bantang, Sidya Dafé, abonde également dans le même sens. (Soleil)