Le secteur éducatif sénégalais est une priorité et une préoccupation pour les autorités politiques du Sénégal qui, peut faire perdre un pouvoir. La réforme LMD (licence-master-doctorat) définit un ensemble de mesures modifiant le système d’enseignement supérieur sénégalais, pour l’adapter aux principes internationaux. Cependant, malgré les ressources humaines de qualité dont dispose le pays, ce dernier tarde à évoluer sur tous les plans. Et ceux qui devraient battre les records se sont orientés aujourd’hui dans ce qu’on appelle leur propre « système LMD » : lutte, musique, danse. Le divertissement est devenu leader au Sénégal. Le Chef de l’Etatdésire voir le futur des jeunes dans l’agriculture moderne.
« L’agriculture, c’est l’épine dorsale de l’Afrique. C’est un secteur qui procure environ le tiers du PIB du continent et emploie plus de 60% de la main-d’œuvre africaine. C’est dans l’agriculture que nous trouverons un des moyens les plus sûrs, pour assurer notre propre sécurité alimentaire et générer une croissance porteuse d’emplois et de prospérité partagée » relate le Président Macky Sall.
Le Sénégal a toujours eu de ressources humaines de qualité, aussi bien parmi les politiques que les religieux. À l’instar de Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Cheikh Ahmadou Bamba, El hadji Malick Sy, etc. qui, se sont battus pour faire du Sénégal un pays « riche.»
La réforme du système LMD consiste pour les autorités éducatifs à faciliter l’amélioration de la qualité des éducateurs, d’intégrer des approches multidisciplinaires, de développer la professionnalisation des études supérieures, l’orientation et l’accompagnement des étudiants. Ceci pour la progression et la réussite des éducateurs et des étudiants.
Force est de constater que l’éducation sénégalaise se dégrade de plus en plus depuis des années, avec des résultats épouvantables. Puisque les jeunes se détournent des études au profit du divertissement, à savoir la lutte, la musique et la danse, d’où le « système LMD », en laissant en rade l’agriculture et l’élevage.
En fait, les lutteurs, musiciens, danseurs et animateurs sont les principales idoles des jeunes à la fleur de l’âge. Car pour eux, c’est la façon la plus facile et rapide de « réussir », de se faire connaitre et de gagner beaucoup d’argent.
Ainsi, les secteurs les plus importants, l’éducation et la formation, l’agriculture ou l’élevage, sont relégués au second plan, par ces derniers avec souvent la complicité de l’Etat ou de leurs parents.
On peut dire qu’au Sénégal, les jeunes sont perdus et influencés par les médias publics et privés. Les programmes les plus suivis à la télévision ou même dans les réseaux sociaux sont, ceux qui parlent plus de musique, de danse ou de lutte.
Il faudrait sans doute que les autorités sénégalaises ainsi que les parents exhortent encore, de manière très sincère, les jeunes à l’éducation et à la formation, l’agriculture ou l’élevage, si le Sénégal veut conserver ses leaders et dispose de cadres et de ressources humaines au-devant de la scène internationale dans l’avenir.
Fatim Ndiaye Times24.info)