« Sur le moyen terme, les autorités doivent établir une stratégie en matière de politique fiscale et d’administration des recettes qui permettra d’atteindre à moyen terme l’objectif de 20% fixé par l’UEMOA pour le ratio recettes fiscales sur PIB ». Ce sont là les recommandations des services du Fonds monétaire international lors d’une mission qu’ils viennent de boucler à Dakar.
Cette équipe conduite par Michel Lazare recommande aux autorités sénégalaises de « mettre en place un cadre de gestion de la richesse pétrolière et gazière conforme aux meilleures pratiques internationales et qui visera à accroître la part de la dette intérieure dans le total de la dette et à recourir à des emprunts concessionnels autant que possible ».
Selon ses experts, « la croissance devrait rester vigoureuse en 2018. Elle devrait dépasser 6% pour la cinquième année consécutive, portée par l’investissement public et privé ».
Cette équipe constate également que « la croissance est forte dans les secteurs de la construction et des services, mais a été freinée, dans le secteur agricole par une pluviométrie tardive ». « L’inflation sur la période de 12 mois prenant fin en septembre était à 1% et devrait rester faible pour le reste de l’année 2018 », termine le rapport.