Pendant longtemps les autorités Sénégalaises nous ont fait croire que le Sénégal est un pays sans ressources naturelles. Certes, cela a encouragé le développement des Ressources Humaines. Ce qui, heureusement, a permis à notre pays de disposer de compétences dans de nombreux domaines. Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser que cela visait à masquer et désintéresser les populations de l’exploitation honteuse, peut-être même clandestine par des multinationales, de ressources précieuses dont la dame nature a bien voulu nous doter. Le peuple Sénégalais doit aujourd’hui faire bloc et exiger transparence, définition de justes termes dans tout ce qui tourne autour de nos ressources. Qu’en est-il réellement du Zircon, du pétrole, du Gaz, du pétrole, des phosphates, le marbre, le calcaire…? C’est une impérieuse nécessité que de faire la lumière sur les probables concussions, criminelles et apatrides, qui minent la marche du pays. L’assemblée nationale qui, malheureusement, n’est qu’un simple instrument de l’exécutif porterait difficilement cette initiative. Pourtant, délégataire de la volonté populaire de contrôle de l’action publique, ces 150 Sénégalais devraient s’approprier ce combat qui mérite d’être mené. Les prochaines législatives doivent plébisciter des Sénégalais capables de représenter dignement les intérêts du pays. Il convient, d’ici là, de soutenir toutes les initiatives visant à faire la lumière sur ces ressources. Ousmane SONKO et Abdoul MBAYE, entre autres, ne doivent pas être seuls. C’est une responsabilité envers nous-mêmes, une dette morale envers les futures générations.
Mouhamadou Lamine Bara LO
Coordonnateur Convergence du BAOL