Times24.info: Au Sénégal, Youssou Ndour s’engage-t-il dans une campagne médiatique visant à flatter ses aspirations à la facilité et les passions des masses populaires pour obtenir ou conserver cette portion de pouvoir que Macky Sall lui a cédé ou pour accroître sa popularité?
Beaucoup de sénégalais se posent aujourd’hui la question, suite à la surprenante sortie médiatique du roi du mbalax, s’autoproclamant l’unique «patron de Dakar», la capitale sénégalaise. Et Cheikh Amar de TSE dans tout ça, et CSE ou encore CDE, puisque Youssou Ndour exhibe la part d’employés qu’il paye tous les mois.
En tentant de minimiser ceux qu’il considère déjà, d’après son verbe acerbe comme des adversaires politiques, en mettant en avant son statut d’homme d’affaire, d’entrepreneur «modèle» qui fait travailler beaucoup de sénégalais. L’enfant mal-aimé de la Médina, escamote à sa manière, le nombre non moins négligeant de travailleurs au sein du Groupe Futurs Médias, exploités et sans statut professionnel.
« On me dit que je croise souvent des personnes que je paye tous les mois alors que je ne les connais même pas », se glorifie-t-il, oubliant qu’il croise aussi beaucoup d’honnêtes gens qui travaillent pour lui sans aucun salaire.
Si, M. Ndour veut affronter Khalifa Sall, maire de Dakar ou quelqu’un d’autre, il serait plus sage de s’investir sur le terrain que d’essayer de se faire passer pour un patron qui traite bien ceux qui travaillent pour lui. Au sein de la Télévision Futurs Médias, des personnes abattent des tâches titanesques sans rémunération décente, ou parfois même sans aucune rémunération.
Alors, M. Ndour, aujourd’hui rattrapé par une sérieuse affaire de 1,3 millions de Dollars, selon sanslimitesn.com, devrait avoir raison garder et comprendre que la politique et les affaires sont deux choses différentes. Le ministre conseiller de Macky Sall oublie certainement que ce n’est pas parce qu’on est riche qu’on peut forcément acquérir un pouvoir, surtout au Sénégal.
Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, que l’homme qui a des lèvres perverses et qui est un insensé dans ses propos souvent incohérents et qui s’adaptent selon ses intérêts.
En tout, l’adage dit toujours qu’un bon dirigeant d’une grande communauté est d’abord un bon et juste manager d’une petite communauté.
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