Senegal: Pétrole et gaz tout sur les gains de l’État

Combien le Sénégal va-t-il tirer de ses ressources pétrolières et gazières ? Beaucoup de Sénégalais se posent sans doute la question. D’après Les Échos, le pays va amasser plus que ce que d’aucuns pensent.
D’abord, rappelle le journal, l’État, à travers Petrosen, détient 10% des parts des contrats qui le lient aux compagnies pétrolières. Mais ce pourcentage, fixé en phase d’exploration (avec possibilité d’être porté jusqu’à 20%), augmente en phase d’exploitation. Ce, en fonction des blocs et du nombre de barils produits.
À noter que, en phase d’exploitation du gaz et du pétrole, les gains du Sénégal sont formés par ceux de Petrosen (10% des permis) et ceux du gouvernement.
Pour Sangomar offshore (Woodside, Far, Cairn, Petrosen) et Rufisque offshore (Total, Petrosen), les parts du gouvernement vont de 15% à 40%. Les exploitants dont Petrosen pouvant prendre jusqu’à 60%.
Les gains du gouvernement sont plus élevés pour le bloc Saint-Louis offshore, détenu par Bp (60%), Kosmos (30%) et Petrosen (10%). Ils sont fixés entre 35% (0 à 90 000 barils/jour) et 58% (au-delà de 120 000 barils/jour).
Ce n’est pas tout. En plus de la rente pétrolière, le gouvernement tire des recettes de la fiscalité liée à l’exploitation pétrolière. Les compagnies concernées sont soumises à l’impôt sur les sociétés, qui est de 25% de leurs bénéfices nets. Sans compter, conclut Les Échos, d’autres taxes fixées par la législation fiscale.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici