Les indicateurs du secteur bancaire en fin décembre 2016 sont ressortis « globalement satisfaisants », s’est félicité Ahmadou Al Aminou Lô. La dynamique haussière de l’activité s’est maintenue, avec un total bilan en progression de 16 %, la consolidation de la rentabilité du secteur avec un résultat net (bénéfice) estimé provisoirement à 63 milliards de FCfa, une densification du réseau avec 486 agences, en progression de 22,4 % en une année.
Le taux de bancarisation a progressé de 1,4 % en 2016, atteignant 18,3 %. Si l’on y ajoute les institutions de micro-finance et les portefeuilles de monnaie électronique, ce taux atteint 70 %. Cependant, souligne le directeur national de la Bceao, des efforts restent à faire pour réduire fortement le niveau des créances en souffrance brutes et nettes qui s’avèrent « élevées ». C’est pourquoi, il exhorte les banques à intensifier les actions engagées en vue de renforcer les outils de maîtrise des risques de contrepartie et le recouvrement des créances impayées.