C’est dans l’air du temps, pour le tandem Diomaye-Sonko la dissolution de l’Assemblée nationale est un impératif politique. Elle pourrait intervenir après le marathon budgétaire, en décembre 2024. Sans une majorité confortable, le nouveau cadre référentiel appelé « Sénégal Vision 2050 » sera difficilement imprimable.
Dans l’euphorie de la victoire, en général, la dynamique électorale se retranscrit dans les urnes lors du prochain scrutin. C’est le moment ou jamais, car si l’euphorie tombe, la dissolution pourrait se transformer en big bang.
La dissolution du parlement sera une première au Sénégal. Il faut préciser que Me Abdoulaye Wade n’a jamais signé de décret de dissolution de l’assemblée nationale. Il a plutôt collaboré avec les députés de la majorité socialiste jusqu’à l’adoption de la nouvelle constitution, celle du 22 janvier 2001.
Docteur en Science Politique.
Expert en communication et Leadership