Au moins 34 présumés Jihadistes croupissent dans les prisons sénégalaises. Si certains cas, tels Imam Alioune Ndao et Makhtar Diokhané, sont très médiatiques, d’autres n’attirent pas l’attention. Soupçonnées d’entretenir des liens avec des organisations terroristes, les personnes concernées attendent d’être fixées sur leur sort.
Parmi les mis en cause, on compte trois Maliens dont Ould Muhammed Sina, soupçonné d’être lié à l’attaque du Grand-Bassam en Côte d’Ivoire. Les deux autres sont Ould Ame Sidalamine et Boubacar Niangara.
Face à la menace terroriste, le Sénégal a corsé son arsenal répressif. Il a modifié le Code de procédure pénale en y greffant des dispositions pertinentes contre le terrorisme. Exemple : la prolongation des délais de garde-à-vue.
Aussi, l’État a procédé à la réorganisation des services de secrets. L’Assemblée nationale a donné son feu vert et le Président Macky Sall a pris un décret promulguant la loi adoptée dans ce sens.