Après avoir ouvert les fronts de Mbissine Albondy-Diagnon-Bilasse dans la commune d’Adéane, l’armée montre qu’elle est déterminée à atteindre ses objectifs. Des objectifs qui restent dans le secret des officiers et des hommes sur le terrain. Pour se faire, elle a besoin de l’apport de l’armée des pays frontaliers comme la Guinée Bissau et la Gambie. C’est dans ce cadre que le Chef d’Etat-Major général des Armées du Sénégal a rencontré son homologue de la Gambie.
Dans un communiqué de la Dirpa qui nous est parvenu lors de la rencontre entre les deux hommes forts des armées des deux pays, le Général de Corps aérien Birame Diop, Cemga du Sénégal et le Général de Division Yankoba Drammeh, Cemga de la Gambie, il est ressorti parmi les points essentiels « la sécurité transfrontalière pour lutter contre les activités illicites, en particulier le trafic de bois, par le renforcement des contacts entre autorités militaires frontalières, l’exécution de patrouilles conjointes ou combinées et la mise en œuvre du droit de poursuite, souligne le communiqué qui a évoqué trois points qui ont été l’objet des discutions en tête à tête entre les deux généraux : l’accueil d’unité dans les centres d’entrainement tactique (CET), notamment pour la préparation aux opérations de paix et la formation d’officiers et sous-officiers.
Les deux hommes se sont rencontrés sur le terrain, à Farafenny à hauteur de la frontière sénégalo-gambienne, le mardi 16 Juin à heures minutes, précise le communiqué. Une rencontre qui n’est pas anodine car l’armée est sur plusieurs fronts et sans l’appui des pays frontaliers, elle atteindra difficilement ses objectifs.