Sécurisation du pays : L’Etat va créer un grand nombre de commissariats et postes de police

Sécurisation du pays : L'Etat va créer un grand nombre de commissariats et postes de police
Sécurisation du pays : L'Etat va créer un grand nombre de commissariats et postes de police
Sécurisation du pays : L’Etat va créer un grand nombre de commissariats et postes de police

Le gouvernement compte créer « le maximum » de commissariats et de postes de police, en vue d’apporter ’’une réponse adéquate’’ aux problèmes sécuritaires mis en exergue par les derniers crimes enregistrés au Sénégal, a assuré, lundi, à Dakar, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo. 
  
« On va ouvrir le maximum de commissariats et de postes de police », a-t-il déclaré à des journalistes, en marge d’une rencontre portant sur les préparatifs de la 115e édition du gamou annuel de Tivaoune. 
  
Selon Abdoulaye Daouda Diallo, dix nouveaux commissariats vont être construits à Dakar et dans certaines localités de l’intérieur du pays, à savoir Louga, Bignona, Vélingara, entre autres. 
  
« Nous travaillons aussi pour avoir une carte sécuritaire commune. La sécurité intérieure du pays est de l’apanage de la police et de la gendarmerie », a souligné le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, selon qui la vidéo surveillance sera introduite « dans les zones de l’agglomération pour traquer les délinquants ». 
  
« On va renforcer la sécurité et mettre en place des mesures sécuritaires pour permettre à la police et à la gendarmerie de faire leur travail », a-t-il promis, assurant que la police et la gendarmerie « sont à pied d’œuvre pour apporter des solutions » aux problèmes sécuritaires. 
  
« Depuis qu’on est arrivés au pouvoir en 2012, il y a énormément d’efforts qui ont été faits pour garantir la sécurité de la population », avec le recrutement de « plus de 4000 policiers » venus s’ajouter aux effectifs déjà disponibles, a souligné Abdoulaye Daouda Diallo. 
  
« Nous condamnons nécessairement avec la dernière énergie les cas de meurtre inqualifiables » dernièrement enregistrés, mais « c’est une situation qui nous interpelle tous en tant que Sénégalais », a relevé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. 
  
Fatoumatou Mactar Ndiaye, 5e vice présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été retrouvée morte égorgée dans sa chambre, le samedi 19 novembre dernier, à son domicile de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.  
  
Son chauffeur et présumé meurtrier a reconnu les faits qui lui sont imputés. Il a été inculpé pour assassinat et tentative d’assassinat sur la personne d’un fils de la défunte. 
  
Quelques semaines auparavant, en fin octobre dernier, un automobiliste a tué d’une balle dans la tête un taximan avec qui il venait d’avoir un accrochage à une station d’essence, à Nord-Foire, un quartier dakarois. 
  
Si l’on en croit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ces meurtres relèvent de problème de société. « Nous travaillons à trouver une réponse adéquate » à cette problématique, a-t-il assuré.

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