Aux premiers jours de l’apparition du coronavirus au Sénégal, beaucoup de voix s’étaient élevées pour demander purement et simplement le remplacement d’Abdoulaye Diouf Sarr au poste de ministre de la Santé et de l’action sociale. Ces mêmes voix pensaient qu’Éva Marie Collé Seck, experte en la matière, serait la personne la plus indiquée pour permettre au Sénégal de mieux faire face à la pandémie et de l’endiguer très rapidement. Mais, la situation est tout autre et le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, malgré plusieurs épines sous ses pieds, semble gérer avec humilité la crise sanitaire. Des petits pas qui sèment le pas au virus pour le moment.
Face à la crise sanitaire mondiale qui n’épargne pas le Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’action sociale poursuit son chemin. Dans une crise pandémique aussi grave que le coronavirus, il était donné pour quelqu’un qui allait passer à la trappe. Et pour cause, jugé comme non expert dans un secteur aussi névralgique, M. Diouf Sarr était perçu par d’aucuns comme le premier élément à guillotiner. En effet, l’on présageait une gestion plus que catastrophique de la pandémie surtout en relation avec les mauvais présages faits par les Nations-Unies et d’autres organisations à l’échelle mondiale. Ce qui n’est pas le cas, car malgré la vitesse de propagation du coronavirus au Sénégal, qui a fini de dépasser la barre des 2000 cas, le département de la santé gère au maximum pour avoir des résultats aussi satisfaisants, avec un pourcentage de décès très faible, de même que la gestion efficiente des cas jugés graves.
Une démarche sanitaire appréciable et des points engrangés par Abdoulaye Diouf Sarr qui a fini de s’imposer aux Sénégalais comme un ministre de la Santé qui sait bel et bien produire de bons résultats pour quelqu’un qui était appelé à vivre une descente aux enfers. C’est loin d’être le cas, au vu de sa gestion de la pandémie et l’union sacrée autour de sa personne. S’il est vrai que des couacs, pour ne pas dire des difficultés, ont été enregistrés dans le cadre de la gestion, la satisfaction d’éléments du personnel de santé, actuellement, et depuis le début, des acteurs du “monde” de la santé, à tous ses compartiments, a fini de mettre en avant le ministre de la Santé dont les services se démultiplient pour arriver à bout d’un virus dominateur, “impérialiste”, donc “colonisateur”.
À ce propos, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, même s’il théorise le temps de l’adaptation (apprendre à vivre avec le virus), a fini de faire de grands pas en avant dans le secteur de la Santé, jusque-là jugé comme un maillon faible au Sénégal. Comme qui dirait, c’est le grand pas en avant d’un novice dans le secteur de la santé.
Par Abdoulaye MBOW