Le scandale du Prodac, à la base de la démission de Mame Mbaye Niang, cacherait une délinquance financière de haut vol et pour cause de nouvelles révélations ont été apportées au dossier. Entre un carnage financier, des légendes à deux balles, et les révélations du cabinet Soterco, c’est tout un système.
Un carnage financier et des légendes à deux balles :
Incompétent dans l’exécution du marché avec sa société spécialisée dans le « commerce de détails hors magasin », Ibrahima Cissé de la société Tida avec la société Itaa a contacté une société de transit. Seulement, sur la base de factures réelles de Itaa, de fausse factures au nom de Tida, il appliquait des majorations injustifiées aussi bien sur des débours que sur des prestations.
D’autre part, le marché gré à gré attribué à Green par l’Armp et basé sur un motif d’urgence, révèle Libération, est un faux prétexte et pour cause. Approuvé le 21 septembre 2015, le contrat n’a cependant été notifié à Green qu’une année plus tard.
Délinquance de haut vol :
S’ajoute à tout cela, la signature d’un ordre de service daté antérieurement à la notification du marché à Green pour masquer le retard de la société de Daniel Pinhassi. Le coordonnateur du Prodac a, sous ce rapport, différé la notification du contrat, renseigne toujours le journal.
Ainsi avant même l’enregistrement du contrat, le Prodac a permis à Green de disposer de 2,3 milliards de Fcfa répartis en 3 virements.
Les révélations du cabinet Soterco :
L’obstacle majeur par rapport à l’exécution de son rôle de supervision et de contrôle des travaux sur les sites de Séfa et d’Itato a été rendu impossible par le fait qu’aucun cahier des charges n’a été élaboré dans le cadre du projet.
De plus, le bureau de contrôle n’a pas disposé du cahier des clauses administratives générales. Celles-ci fixent les conditions et spécifications techniques applicables, le cahier des clauses administratives particulières et le cahier des clauses techniques particulières fixent les dispositions techniques particulière