Depuis quelques jours, le Crédit mutuel du Sénégal avec les arrestations enregistrées de cadres de la boîte financière, semble être sous la menace du vent du « Jub, Jubeul Jubënti ». En réalité, il faut bien un redressement ou encore « Jubeunti » dans l’institution dont les syndicats ont pendant longtemps alerté sur les errements de hauts responsables en complicité avec certains au Fongip.
Au niveau du Fongip, il aurait été commandité un audit sur des transactions financières suite à des lettres de garantie revenant à des bénéficiaires. C’était avant la Tabaski. L’enveloppe était à 2 milliards 900 millions de francs CFA. Deux mois après la Tabaski l’enveloppe est passée à près de 7 milliards passant du simple au triple.
Une étude comparative a été menée, mais le CMS n’a pas accepté, versant dans le dilatoire. Le Fongip avait demandé à voir les listes et c’est à ce niveau qu’ils se sont rendus compte qu’il y avait de fausses listes avec des cachets imités du Fongip, renseigne Dakaractu.
Le directeur général du Cms, qui n’a jamais voulu faire de confrontation avec le Fongip, n’a pu répondre aux multiples interpellations du Fongip. Selon nos informations, le directeur de la réglementation, gendarme de la microfinance au Sénégal, Amar Seck, Directeur de la réglementation et de la supervision des systèmes financiers décentralisés (DRSSFD), était au courant de ses agissements, mais n’a pas levé le plus petit doigt.