Ça ne court pas les pays ! Ni émergents, ni sous-développés ! A l’exception, bien évidemment, du Sénégal. En effet, bombardée ministre des Mines à la faveur du remaniement ministériel de début Septembre 2017, la Pr Aïssatou Sophie Gladima Siby continue toujours d’errer dans les rues de Dakar.
La faute à un manque de toit pour l’abriter. En un mot comme en mille, Actusen peut écrire, sans courir le risque d’être démenti, que l’ancienne Directrice de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (Anrsa) est la seule ministre du Gouvernement à n’avoir pas encore commencé à exercer ses nouvelles fonctions ministérielles.
La preuve, sevrée de locaux devant abriter ses Services, la nouvelle ministre des Mines n’a toujours pas pu former son Cabinet. Parce que, selon toujours les sources de Actusen.com, depuis que son prédécesseur Aly Ngouille Ndiaye lui a remis le flambeau, au détour d’une cérémonie de passation des services, la Pr Aïssatou Sophie Gladima Siby n’a plus remis les pieds dans le hall de l’ancien Ministère de l’Industrie et des Mines.
La raison est toute simple : le bâtiment est une propriété exclusive du Ministère de l’Industrie. Par conséquent, il revient au ministre de l’Industrie et maire de Louga, Moustapha Diop, d’occuper les lieux. Renvoyant, du coup, Aïssatou Sophie Gladima Siby dans la rue. A la quête d’une bâtisse de nature à l’héberger.
Quand l’assertion “charité bien ordonnée commence par soi-même” se lève à l’est, le Département des Mines se réveille à l’ouest
Or, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le Département des Mines a eu à ériger plusieurs bâtiments qui abritent certains Services de l’Etat. C’est dire que le Ministère des Mines n’a jamais fait sienne l’assertion selon laquelle charité bien ordonnée commence par soi-même.
Et le résultat se passe de commentaire. Dans la mesure où, bien qu’étant ministre des Mines, la Pr Aïssatou Sophie Gladima Siby continue de souffrir le martyre, pour trouver un toit.
Pour rappel, les membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales dirigé par le Secrétaire général national du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, ont longtemps broyé du noir, avant de pouvoir démarrer leurs activités, faute de bâtiment pouvant les abriter.
Et c’est ce qui explique, d’ailleurs, que, pendant longtemps, leurs réunions ont souvent été tenues dans un hôtel de la place. Qui l’eut cru, dans un pays pompeusement floqué du slogan «Plan Sénégal Emergent».
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