Saraya : Les raisons d’un affrontement entre Sénégalais et Guinéens

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Saraya : Les raisons d’un affrontement entre Sénégalais et Guinéens

Amadou Mactar Cissé, préfet de Saraya (Kédougou),  est revenu sur l’affrontement évité à la frontière sénégalo-guinéenne entre les deux peuples. En marge de la visite de l’Inspection d’académie de Kédougou, le préfet a expliqué les raisons de ce conflit qui date du mois de janvier dernier.

«Il y a un village qui se situe en territoire guinéen qu’on appelle Diakha Djémégué et qui était habité majoritairement par des Sénégalais. Donc, depuis toujours les populations ont quitté Guémédié pour aller créer Diakha-Guémédjé. Elles se sont installées là-bas, pensant qu’elles étaient toujours en territoire sénégalais. Après vérification, des autorités étatiques, on s’est rendu compte qu’effectivement, ces populations n’étaient pas en territoire sénégalais mais en territoire guinéen. Ce qui a occasionné, quand l’information est sortie, le déplacement de ces populations qui sont rentrées au Sénégal. Et donc, nous avons jugé nécessaire de trouver un site de recasement pour ces populations», a indiqué Amadou Mactar Cissé.

Sur le site de recasement où il s’était rendu avec la délégation ministérielle conduite par Serigne Mbaye Thiam, il a précisé que toutes les infrastructures nécessaires seront réalisées. «C’est dans ce site qui se trouve dans la commune de Médina Baffé. Il y a 32 familles, 397 personnes environ y seront recasées.  Il y a un plan qui, déjà, a été fait et finalisé. Un plan de recasement qui va être appliqué sur le terrain. Et des infrastructures aussi sont prévues. Un forage va être construit. Dans le cadre de l’Uemoa aussi, il y a aussi un forage qui est prévu par l’Etat du Sénégal pour aider à la réinstallation de ces populations», informe l’autorité administrative.

Selon ce dernier, « l’installation des populations sénégalaises en terre guinéenne ne relève nullement d’incursion. Comme les populations se déplacent, ne connaissant pas les frontières, elles ont jugé que la zone faisait partie de l’espace sénégalais. Mais, malheureusement, c’était en territoire guinéen. L’essentiel c’est que ces populations soient rentrées au Sénégal. D’autres, sont restées. Celles qui sont rentrées nous ont contactés et nous avons trouvé des solutions pour leur recasement.  Nous y travaillons », relève-t-il.

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