Cascade de bouclettes sur la tête, mine fringante, mise chic, c’est ainsi qu’elle s’invite tous les 20 heures dans l’intimité des foyers sénégalais, en compagnie de son binôme, Léa Soukeyna Ndiaye. Pendant 30 minutes, elle livre de sa voix délicate les informations de la journée. Vous l’aurez compris, il s’agit bien de la séduisante présentatrice-télé, Sarah Cissé. Entretien…
Votre personnage suscite beaucoup de fantasmes et peu de gens pourraient percer le véritable personnage de Sarah Cissé. Qui se cache derrière la présentatrice de télévision ?
J’ai 31 ans, je suis une Sénégalaise et j’ai toujours vécu au Sénégal jusqu’à mes 18 ans. Ensuite je suis allée en France pendant 4 ans pour faire une Maîtrise en Information et Communication. A mon retour, j’ai travaillé pour une Ong et de fil en aiguille, je me suis retrouvée avec un Master en Marketing. Je cherchais un travail d’agent marketing et c’est ainsi que j’ai atterri dans une chaîne d’informations (Canal Infos News) où j’ai été d’abord recrutée comme assistante Marketing. En exerçant ce métier, je côtoyais tous les jours les journalistes à la salle de rédaction et là, je me suis rendu compte que j’aimais vraiment ce métier. J’ai démarré mon premier stage en journalisme à Canal Infos et la première Matinale que j’ai faite, c’était à Canal Infos, avec Moustapha Ndoye et Alexis Tangana. C’est de là qu’est partie ma formation en journalisme. Pour le côté jardin, je dirai que je suis l’aînée d’une fratrie de 5 enfants.
Quelles sont vos origines ?
Mon père est métis libano-sénégalais et ma mère a des origines pular et léboue. C’est un métissage très riche, mais je suis vraiment fière de mes origines.
Vous partagez le plateau avec Léa Ndiaye, que vous avez sans doute croisée à la Rts ?
Non, Léa a commencé à animer «Kinkelibaa» alors que moi j’étais déjà partie. Je partage le plateau avec Léa. C’est une idée d’Aïssatou Diop Fall. C’est un réel plaisir de faire ce plateau avec elle. On s’entend bien et on travaille en parfaite intelligence. Pour le moment, cela se passe très bien. Au niveau de la rédaction, je pense que je ne suis pas en zone inconnue ou interdite. J’ai l’habitude des rédactions et j’ai été agréablement surprise de trouver une équipe de jeunes très motivés, dynamiques, gentils, généreux, qui m’ont bien accueillie. Je n’ai pas eu de mal à me faire une place et à m’intégrer. En tout cas, tout se passe bien pour le moment.
Vous ne craignez pas des bisbilles entre filles ?
On a des relations très cordiales. Tout se passe naturellement et je leur en suis reconnaissante. C’est moi qui ai rejoint le groupe et je pense que c’est à moi de me faire ma place. Je suis arrivée et j’ai été très bien accueillie. Je remercie tout le monde et vivement que ça continue.
On dirait que le mariage ne vous réussit pas ?
Qui sait ? Peut-être (fou rire). Je m’attendais à cette question. Je suis très positive. J’avoue que je ne me suis pas posé la question. J’ai eu 3 expériences et je rends grâce à Dieu. On a l’habitude de dire que les divorces, ce sont souvent des échecs et qu’il n’y a pas de vainqueurs. Mais je pense à toutes ces femmes qui, à mon âge, n’ont pas encore connu l’expérience du mariage. Je crois en Dieu. Je suis très spirituelle et je remets tout entre les mains de Dieu. Je me dis que dans ma vie, il était écrit que j’aurais eu 3 ménages peut-être même plus, qui sait? J’accepte mon destin parce que c’est mon destin, mais je ne me pose pas trop de questions.
Regrettez-vous de n’avoir pas fait les bons choix ?
J’aimerais bien savoir comment est le bon choix finalement. Avez-vous la recette ? Le bon, est-ce qu’il existe finalement et puis, c’est quoi le bon ? C’est en fonction de quoi, que l’on juge qu’un homme est bon ou pas ? Ma mère célèbre aujourd’hui ses 35 ans de mariage. J’ai grandi dans une famille où tout se passait comme dans un conte de fée. Je pense que j’ai toujours voulu perpétuer son parcours, étant l’aînée et surtout très proche de ma mère. Je n’ai pas eu la chance qu’elle a eue. C’est mon destin, je l’accepte et puis voilà.
Est-ce que ces 3 échecs ne signifient pas que vous avez peut-être un sale caractère qui fait fuir les hommes ?
C’est sûr que ce n’est pas à la Une de L’Observateur que je vais étaler ma vie. C’est dommage que vous ne soyez pas mes belles-soeurs ou belles-mères, pour savoir un peu comment ça se passe. Je suis un être humain, avec ses qualités et ses défauts.
Qu’est-ce qui est l’origine de ces divorces ?
Je n’ai pas envie de parler de ça.
Je n’ai vraiment pas envie de revenir sur cette histoire, pour la bonne et simple raison que c’est ma vie privée, que je ne vais pas étaler à la Une de L’Observateur, même si j’ai beaucoup de respect pour vos lecteurs. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites depuis très longtemps sur ma personne, mes mariages, ma vie. Mais il y a une seule chose qui compte pour moi, c’est le bon Dieu. Je suis très croyante et il y a une chose que je me dis souvent : dormir à poings fermés par les temps qui courent, ce n’est pas donné à tout le monde. Par la grâce de Dieu, j’arrive à dormir sans prendre de médicaments. Le plus important, c’est ma relation au bon Dieu, ensuite, il y a mes parents, ma famille, mes frères et soeurs, que j’adore et qui représentent tout pour moi.
Sarah est-elle prête à se remarier ?
J’espère bien que oui. Vous imaginez le désastre sî (Elle s’esclaffe de rire).
Des enfants ?
Oui, j’ai une fille. J’espère bien me remarier. Vous imaginez si Dieu décidais de me laisser vivre 99 ans et que je ne me remarierais plus’ Ce serait quand même un peu triste, non ? J’avoue que cela ne m’a jamais hanté l’esprit. Certains pensent que je suis obnubilée par le mariage vu que j’ai déjà 3 divorces à mon actif pour mon jeune âge, alors que ce n’est pas du tout le cas. Je ne suis pas là à m’affoler et à me demander à quand le prochain. Non, pas du tout ! Le mariage n’est pas une priorité. Je remets tout entre les mains de Dieu et cela arrivera quand Dieu l’aura décidé.
Un prétendant ?
Alors là, pas du tout ! Je ne cherche pas. Pour l’instant, je suis à fond dans mon boulot et ce défi que j’ai envie de relever m’occupe tout le temps l’esprit. Ce sont des choses qui ne se décrètent pas. Quand elles arrivent, c’est le plus naturellement du monde.