Le secteur de la santé constitue un maillon essentiel de la vie communautaire des Parcelles Assainies. La commune est dotée d’infrastructures sanitaires de type public et privé (à savoir cabinets médicaux).
On dénombre six (06) postes de santé implantés dans les quartiers, un (01) centre médico-social situé dans l’enceinte du Centre social des Parcelles Assainies, une infirmerie mise en place par les services de la caserne des Sapeurs pompiers, un Centre d’ophtalmologie (les Baobabs) sous le couvert d’une Ong.
C’est dans cette optique et dans le cadre de ses activités que le mouvement Renaissance pour l’Action et la citoyenneté (Re’Action) a organisé une journée de consultation gratuite destinée aux populations des Parcelles Assainies. Deuxième du genre, l’édition de cette année a permis à l’équipe médicale déployée sur place à l’Acapes, de consulter près de sept cents (700) personnes qui souffrent de diverses maladies. “Nous avons eu à consulter 682 patients qui souffraient de maladies diverses”, a souligné un généraliste qui indique que “ces personnes ont été consultées par nos spécialistes, plusieurs d’entre-elles ont des symptômes que nous préférons taire pour des questions de déontologie liées à notre profession”, a-t-il expliqué.
Mais, révèle le généraliste, “il a été constaté l’existence des maladies telles que le paludisme, le diabète, les accidents domestiques et professionnelles, les affections dermatologiques, l’hypertension, la tuberculose, les maladies diarrhéiques”. “Certains patients ont été consultés et orientés vers des structures sanitaires, mais ceux qui ont symptômes légères, nous leur fournissons des médicaments offerts gracieusement par le mouvement Re’Action en collaboration avec l’Agence de la Couverture maladies universelles (Cmu)”, dit-il.
Deux cent quarante trois (243) personnes ont été consultées par les généralistes soit un taux de 35,6%, 59 soit 8,7% sont passées chez le dentiste, 84 soit 12,3% chez la Gériatrie, l’urologue a reçu dix neuf (19) patients soit 2,8%. De plus, il y a eu quarante six (46) personnes dépistées au diabète soit 6,7% tandis que pour les femmes l’équipe était accompagnée de gynécologues. A ce niveau, soixante quinze (75) femmes ont eu à être dépistées au cancer du sein et du col de l’utérus soit un taux de 11%. Cependant, les pédiatres ont reçu la visite de quatre vingt et uns (81) patientes soit 11,9%.
Le pari est gagné, selon Go Faye. En effet, le président de Re’Action se réjouit de l’intérêt que les populations ont manifesté à venir se consulter et de se fournir gratuitement de médicaments. “Tout ceci entre dans le cadre de nos activités/volet santé. Nous avons toujours pensé que les populations souffraient de beaucoup de maladies et que certaines n’ont pas les moyens pour aller se faire soigner. C’est l’occasion qui s’est offerte à elles pour que se soigner gratuitement”, dit-il.
Malgré cette offre de Re’Action qui remercie son partenaire stratégique qu’est l’Agence de la Couverture maladie universelle (Cmu), des dysfonctionnements subsistent et sont susceptibles d’entraver l’accès facile des populations à un service social de base indispensable au processus de développement local. C’est pourquoi, Go Faye invite les autorités locales à prendre en considération les principaux problèmes du secteur de la santé qui se déclinent en un déficit d’information médicale, une faiblesse des mécanismes d’évacuation des urgences médicales entre autres. sans omettre un assainissement défectueux de certains postes de santé, un manque de logistique d’accueil des patients (lits, matériel de consultation,…), une faiblesse des recettes, une difficulté dans l’achat des médicaments et la prise en charge des dépenses de fonctionnement des postes de santé. Mais aussi une limitation de la capacité d’accueil du Centre de Santé, une inexistence de certains services médicaux dans le Centre de Santé, la vétusté du plateau technique, le déficit de ressources humaines, l’insuffisance des équipements techniques…