Réussir en milieu politique ce que l’on peut appeler « une belle opération de transhumance » est d’autant plus rare et difficile que celle de l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr en est devenue un exemple vivant aujourd’hui. Toujours défini comme étant un éternel Wadiste, Samuel Sarr est aujourd’hui un lobbyeur très influent du pays, de quoi se rapprocher plus du chef de l’Etat.
Celui qui avait été évincé du gouvernement que dirigeait alors Macky Sall au paroxysme des mesures de délestage de la SENELEC en 2006, a été le principal artisan de l’entrée de la société Saudi Bin Laden dans le capital de la SAR avec comme collaboratrice à l’époque Mme Maïmouna Ndoye Seck (actuel ministre des Transports). Et depuis plus d’une année, Samuel Sarr se fait de plus en plus fréquent dans le milieu gouvernemental Sénégalais avec des entrées et sorties à la Présidence où son rendement est très apprécié dû à ses solides relations dans le monde des finances plus précisément entre l’Angleterre et la Chine.
D’aucuns diront même qu’il serait devenu l’officieux « Monsieur Pétrole » du Sénégal évoluant dans un espace échappant au département de tutelle.
Encore faut-il rappeler que son soutien à Pape Samba Mboup, Awa Diop et Farba Senghor, mais aussi celui de Lamine Faye, tous en rupture avec et le PDS Me Wade, a largement contribué à son rapprochement avec le Président de la République Macky Sall.