« L’ancien ministre a été placé sous contrôle judiciaire ». Voici ce que déclarait, lundi dernier, la presse sénégalaise qui est revenue sur l’affaire des deux milliards opposant Cheikh Amar à Samuel Sarr.
En réalité, l’ancien ministre d’Abdoulaye Wade n’a pas été placé sous contrôle judiciaire, comme l’affirmait la presse. Samuel Sarr a été inculpé certes, mais il bénéficie d’une liberté provisoire sans que son passeport soit saisi. C’est du moins ce que précise Les Échos dans sa parution du jour.
Poursuivi pour escroquerie par Cheikh Amar qui l’accuse de lui avoir soutiré deux milliards de francs CFA, selon les informations fournies par Les Échos, lundi dernier, Samuel Sarr aurait affirmé avoir été mandaté par l’ancien chef de l’État Abdoulaye Wade. Ce, pour demander une aide financière à l’homme d’affaires. Et l’homme d’affaires aurait déboursé les fonds, mais Sarr ne les aurait pas reversés.
Aujourd’hui, il y a un nouveau rebondissement puisque l’ancien ministre de l’Energie a contre-attaqué par le biais de ses avocats. En effet, conseils de Samuel Sarr admettent que leur client a bien récupéré deux milliards de francs CFA de Cheikh Amar et pour le compte de Me Wade, selon Source A.
Mais, il ne s’agit pas d’une aide financière destinée à l’ancien Président de la République, précisent les avocats. En plus, ajoutent-ils, l’argent a fait l’objet d’un tableau récapitulatif et a été bel et bien remis à ce dernier.