L’ancien capitaine des Lions Indomptables s’est invité dans un clash qui a fait beaucoup de bruits entre le Ballon d’or 2015 et l’ancien milieu de terrain du Barça et de l’équipe nationale espagnole
Samuel Eto’o, l’ancien capitaine des Lions Indomptables, aujourd’hui sociétaire d’Antalyaspor en Turquie sait bien défendre ses anciens coéquipiers. La preuve, il vient de voler au secours de l’espagnol Xavi Hernandez, son ancien partenaire du FC Barcelone, opposé au portugais Cristiano Ronaldo, dans un clash épique.
La brouille entre Cristiano Ronaldo, le ballon d’or 2015, et l’espagnol qui évolue actuellement au Qatar est partie d’une petite déclaration de Xavi à la presse. «Le problème de Cristiano Ronaldo est qu’il y’a un autre joueur Messi qui est pratiquement le meilleur joueur de l’histoire», a-t-il indiqué. Mais il ne s’attendait certainement pas à ce que la réaction du capitaine de l’équipe du Portugal soit aussi musclée. Samedi dernier, après la large victoire du Real Madrid en Liga sur Osasuna (5-2), le triple ballon d’or n’a pas loupé l’ancien milieu de la Roja, en conférence de presse. «Hier on a appris que le joueur le plus recherché d’internet, c’est moi. Quand les joueurs, les entraîneurs veulent faire la Une, ils parlent de Cris, c’est normal. En quoi ce que dit Xavi m’importerait ? Xavi joue au Qatar, il n’a aucune importance. Xavi a tout gagné, le Mondial, l’Euro, mais il n’a jamais gagné le Ballon d’Or», a lancé CR7.
Si Xavi Hernandez, peu habitué à ce genre d’exercice n’a pas souhaité continuer le match, Samuel Eto’o, son ancien coéquipier du Barça, lui n’a pas voulu laisser passer ce «manque de respect» à l’endroit de celui qu’il considère comme un des meilleurs de sa génération. «Si le Ballon d’or était juste, Xavi en aurait gagné cinq ou six. Il mérite tout le respect du monde. (…) Et si le Dieu Messi veut jouer, ce sera très compliqué pour Leganès samedi», a répliqué le buteur camerounais au micro de la Cadena Ser, une chaine de radio espagnole.
Espérons que sa sortie ne contribuera pas à envenimer la polémique.