Samedi de Grand Magal # La cité de Bamba vit ses «heures de gloire»

touba

C’est parti. Le Grand Magal de Touba édition 2016 vit ses «heures de gloire», ce samedi, 19 novembre 2016. En effet, ils sont des milliers voire des millions de fidèles à rallier la ville sainte de Touba pour célébrer le départ d’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba.

Depuis la veille, coïncidant avec le vendredi saint, le raz-de-marée humain est constaté partout dans la cité de Bamba. Pour la gloire du Cheikh…, les fidèles musulmans sont venus de toutes les contrées de la planète, comme l’a affirmé, hier vendredi, le comité d’organisation.

Et en bons talibés mourides pour l’essentiel, la clameur de la canicule n’a pas freiné les ardeurs. Pieds nus, la foi en bandoulière, les talibés sont venus repondre à l’appel de Khadimoul Rassoul, un des parfaits exemples d’un serviteur de Dieu.

Ces pèlerins, hommes et femmes, jeunes, vieux, la foi chevillée au corps sont venus par voitures, camions, vélos, scooters, charrettes ou à pied. Ce qui frappe, c’est que cette année les pèlerins sont venus un peu plutôt que prévu. Beaucoup ont pris leurs quartiers des jours avant, alors que le Magal sera célébré dans la journée de ce samedi 19 novembre 2016 -18 safar1438H -, avant la cérémonie officielle prévue, dimanche à 11 heures. Le rush des fidèles a débuté mercredi dernier, allant crescendo depuis lors.

La tendance des arrivées qui s’est s’accentue jeudi et vendredi, il ne fait aucun doute que la ville sainte de Touba, deuxième agglomération, après la capitale Dakar, a multiplié par deux ce samedi sa population qui dépasse le million et demi de personnes.

Cette affluence de pèlerins à Touba s’explique entre autres par le week-end. Beaucoup de gens sont venus effectuer ici la prière du vendredi. De ce fait, ils sont restés, saisissant l’occasion du Magal pour venir effectuer leur ziarra, notamment à la Grande mosquée qui grouille de monde.

Cerpendant, la forte affluence des pèlerins est ressentie par certains habitants autochtones comme une lourde charge, cette année. Ils ne cachent pas qu’ils connaissent des difficultés pour nourrir correctement tout ce beau monde. Ils se plaignent de l’absence de soutien en riz des autorités aux familles nécessiteuses.

Bref, l’hébergement des pèlerins devient un véritable casse-tête pour des familles demunies installées dans la ville religieuse.

En attendant le bilan, la seule fausse note, ce samedi matin, jusqu’à 10 heures, est le nombre d’accident qui a fait 10 pertes en vies humaines avec plus de 263 blessées.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici