«On m’a ordonné d’arrêter par une ordre venant du sous préfet. Et l’on s’est plié à la décision du sous préfet. Nous sommes un démembrement de l’Etat et nous pensons bien que l’Etat va nous aider et à nous accompagner dans la réalisation de cet établissement scolaire», déclare le maire de Ouakam avant d’afficher sa désolation à travers cette décision : «On a procédé au report de la pose de la première pierre de l’école élémentaire Cité Avion. Les raisons m’ont un peu surpris parce que je ne pensais pas que la construction d’une infrastructure d’ordre publique allait créer des problèmes. C’est à la dernière minute qu’on a reçu une lettre du sous préfet ayant pour objet : troubles à l’ordre publique. Il y a, en effet, une famille qui s’est érigée propriétaire dudit terrain. Or c’est un terrain non immatriculé et l’on sait que ces terrains sont du ressort des collectivités locales».