Samba Aly Sene, un vieux de 65 ans, accusé d’avoir violé une gamine de 14 ans

Le vieux Samba Aly Sene a totalement détruit la vie de la jeune Dieynaba Diop. Âgée seulement de 14 ans, la jeune fille est en état de grossesse depuis 2 mois.  En effet, la victime était logée dans la maison de Samba Aly Diop.

Et ce dernier profitait de la fille en l’absence de sa femme. Pour sa défense, il explique que « Dieynaba Diop est enceinte après qu’elle soit revenue de vacances. Les gens m’ont convoqué disant que la fille m’a accusé comme étant l’auteur de sa grossesse. Mais ce n’est pas moi ».

Durant l’enquête, le vieux de 65 ans a dit être d’accord pour faire un test ADN. Par conséquent, explique le prévenu, « ma femme n’a pas remarqué la grossesse de la fillette. C’est moi qui l’ai éduquée comme tant d’autres. Sa famille veut me détruire à travers cette histoire alors que notre relation date de longtemps. C’est pour cela qu’ils veulent m’enfoncer dans cette affaire ».

Quant au Procureur, dans son réquisitoire, il a déroulé le film de ce cas de viol du début à la fin:

« Tout est parti du voyage de Dieynaba Diop qui s’était rendue à Touba pour rendre visite à sa sœur. De retour, sa mère a découvert que sa fille était enceinte. Le vieux a entretenu des rapports sexuels avec elle pendant 3 nuits durant. La jeune fille se plaignait de douleurs au niveau de la poitrine. La mère l’a conduite chez un guérisseur. Sa mère voyage de villes en villes pour aider les personnes en état de grossesse ayant des difficultés. Depuis l’enquête, le prévenu atteste que c’est une mascarade de sa belle-famille qui ne n’était pas d’accord sur son union avec leur sœur. Mais il y a une constance. Le prévenu est d’accord sur le test ADN. Et nous ordonnons à ce qu’il soit effectué. De manière constant la victime a indexé depuis, que le prévenu est bel et bien la personne qui a perpétré ces relations sexuelles. Le certificat médical atteste une grossesse de 11 semaines et 4 jours par l’hôpital Maguilene Senghor. Née le 20 Décembre 2003, Dieynaba a toujours clamé le fait de ne pas donner son consentement. Précisant avoir subi ses assauts trois jours durant et le lendemain, elle ne pouvait pas se rendre à l’école, retenue par son bourreau ».

Du côté de l’avocat de la défense, Me Iba Mar Diop, pense que « la déclaration fantaisiste de Mamadou Sonko, son oncle n’éclaire en rien ».

Ainsi, il demande le renvoi à des fins de la poursuite sans peine ni dépens. A titre subsidiaire de le relaxer au bénéfice du doute. La preuve n’a pas été rapportée. Par ailleurs, le délibéré est renvoyé au mercredi prochain 23 août 2017.

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