Artiste musicien, Salam Diallo affirme qu’il est de ceux-là qui n’entendent pas confier la gestion de son mouton à une autre personne le jour de la Tabaski. Il trouve qu’égorger son mouton «chaque Tabaski est un rituel pour moi. Il y a des gens qui n’ont pas le courage de tuer une bête. Solliciter des personnes pour tuer un mouton à ma place, jamais je vais le faire. Je préfère prendre mes responsabilités», a-t-il confié dans l’édition de l’Observateur de ce samedi 10 septembre 2016. Artiste mbalaxman, il dit s’être habitué à égorger son mouton depuis le bas âge.
«Tout jeune, j’avais l’habitude de voir me parents le faire. Aujourd’hui, en tant que père de famille, j’ai pris la relève. J’admets tout de même que parfois, j’ai été traumatisé à la vue de boyaux et autres. N’empêche, j’ai réussi à surmonter cette peur. Surtout que je ne suis plus un enfant. En revanche si c’est un mouton que j’ai moi-même élevé, je ne pourrai jamais le tuer. Pour moi ce serait comme égorger et dépecer un humain».