Sur les cinq requêtes soulevées par les conseils de Karim Wade, lors de l’examen des recours, hier, devant la Cour suprême, le Procureur général Ousmane Diagne a estimé que deux sont fondés. Dans son réquisitoire, l’ancien Procureur de la République du tribunal régional hors classe de Dakar a demandé à la Cour de casser l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) au sujet des biens de Karim et Cie. Dans son verdict rendu le 23 mars 2015, cette dernière avait ordonné la saisie de tous les biens de Wade fils et de tous les personnes poursuivis. L’avocat général a, en effet, estimé que seul le 1/5 doit être saisi par cette juridiction. L’autre point que la Cour suprême doit casser aussi, c’est l’administration provisoire des sociétés attribuées à Karim Wade et ses co-accusés. Pour lui, lesdites sociétés doivent être mises sous séquestre et non sous administration provisoire.
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