Sachez que si nous perdons notre liberté de parole, nous perdons notre âme pour dire notre raison d’être

Sachez que si nous perdons notre liberté de parole, nous perdons notre âme pour dire notre raison d’être

Tous les débats télévisés, toutes les émissions de radios, tous les articles de journaux bref, l’actualité au Sénégal devrait être cette mascarade électorale à laquelle on a eu droit lors de ces joutes électorales MAIS hélas !!

Les informations sont distillées selon la volonté du Palais qui a fini par régler les arriérés de certaines organes de Presse et venir à bout des projets des autres et cela nous donne droit à des informations truquées pour manipuler l’opinion et semer la confusion dans la tête des autres. Nous nous sommes tous couchés convaincus de la victoire de Khalifa sur Dakar et réveillés avec de gros titres comme : DAKAR TOMBE !!!. Comme par miracle, les djinns sont apparus à 3 heures du matin pour renverser les tendances.

Lors des élections de 2000, c’était la Presse qui avait donné les résultats en direct et contraint le Président Abdou Diouf d’accepter la vérité des urnes, en 2012 cette même Presse bien que ayant contribué à la campagne de dénigrement de Wade avec les Latif Coulibaly, Souleymane Jules Diop…avait néanmoins fait respecter la volonté populaire.

Toutefois, depuis le début de la deuxième alternance, Macky en fin stratège parce que convaincu d’être arrivé accidentellement au Pouvoir, s’est doté du service des plus grands gueulards de la République en les appelant à ses cotés et fermé leur « bec » pour de bon, le Groupe TFM ( que j’ai baptisé depuis 4ans Tele Falate Macky ) devient ainsi le lieu d’une propagande manifeste et continue où ne sont recrutés que les beaux-parleurs pour nous tympaniser et les « belles filles » pour nous endormir et j’en passe.

N’oublions surtout pas les deux lieutenants du Macky, ces experts inventeurs des ordonnances ( aux temps du Parti Socialiste ) pour citer Niass et Tanor. Dès lors tous les ingrédients étaient réunis pour confisquer la volonté populaire et avec un Conseil Constitutionnel aux ordres la messe est dite.

   Après cette catastrophe inédite dans l’histoire du Sénégal, force est de reconnaitre qu’il est temps de s’arrêter et de faire une lecture lucide de la situation avec comme déterminateur commun : l’intérêt de la République. Ne jouons pas avec le feu car « on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps MAIS on ne peut tromper tout le peuple tout le temps » Abraham Lincoln. Alors tot ou tard cette bombe finira par exploser et croyez-moi elle ne n’épargnera personne.

En effet, depuis qu’il a été élu au suffrages universelles, le Président n’a fait que poser les jalons d’une dictature qui, aujourd’hui a atteint son paroxysme. Devant les regards des citoyens qui me semble t-il sont cloués par je ne sais quelle force obscure, le pays court droit vers l’apocalypse.

Il est aujourd’hui inévitable de s’organiser pour sauver ce pays et pour ce faire, il est nécessaire de ranger les intérêts crypto-personnels dans les tiroirs et faire face à cette dictature qu’on n’a fini de nous imposer.

Ces élections viennent de montrer toute l’incapacité, le je m’en foutisme dont fait monstre ce régime qui n’hésite point à brûler ce pays pour arriver à ses fin.

Après leur campagne de dénigrement dès les premières heures de son magistère, suivi par des emprisonnement tous azimut, ils ont testé leur machine à voler lors des élections communales à Saint-Louis, confisquant ainsi la victoire de Braya et cela avait bien fonctionné car tout le monde est resté muet face à cette épreuve de force flagrant.

Lors du referendum, 1200 bureaux de vote fictifs ont été crée et cela aussi est passé comme lettre à la poste devant le regard impuissant de l’opposition, c’est dire qu’on avait toutes les prémisses d’un vol généralisé lors de ces élections législatives et à tout cela s’ajoute la rétention des cartes d’électeurs, l’organisation d’un scrutin en plein hivernage, une organisation calamiteuses avec des bureaux sans bulletins de certains candidats, l’achat de conscience qui a atteint des degrés jamais égalé, le refus de nommer une personne neutre pour diriger les élections et pour terminer l’insolite implication du Ministre des finances dans la politique. A Touba, pour faire voter le minimum d’électeurs possible, un plan de sabotage a été mis en place. L’opinion a été préparé en accusant bien avant l’opposition d’avoir recruté des nervis pour saboter le vote . On nous prend pour des enfants pour oser nous parler de sabotage de l’opposition dans une ville où ce Pouvoir n’a jamais gagné.

Bref, que dire d’autre sinon devant cette situation parler haut et fort devient une obligation citoyenne et personne n’a le droit de faire la sourde oreille.

Nos vertus sont piétinées, notre histoire est ternie, notre foi est atteinte pour dire notre âme blessée. Ce pays est devenu méconnaissable, les citoyens qui le composent sont devenus tout d’un coup aphones en somme des bêtes de somme et l’appartenance ethnique commence à atteindre des degré alarmants dans ce pays qui s’est vendu au monde pour la Teranga qui le caractérise et cela rime avec tolérance et respect de l’autre.

Sachez que si nous perdons notre liberté de parole, nous perdons notre âme pour dire notre raison d’être, et que le silence est aussi forme de complicité ALORS osons nous défendre et défendre cette République que nos grand-père nous ont légué après d’énormes sacrifices afin que les générations futures puissent nous cités en exemple car : L’HEURE EST GRAVE !!!!

saa  kadior

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