Xavi ne s’en est jamais caché : l’ancien maître à jouer du Barça apprécie le style de jeu du PSG, très proche de son ancienne équipe. En bon observateur, Xavi n’a pas manqué le choc entre le Real Madrid et les Parisien à Bernabeu mercredi (3-1).
“Le Real ne joue pas, il gagne”
L’Espagnol estime que le Real Madrid a eu énormément de réussite dans ce match. “Le Real a un truc. Pendant un moment, les Parisiens ont flirté avec le 1-2”, a-t-il expliqué dans un long entretien pour ‘So Foot’. “Le Real était alors à deux doigts de plier, puis il est revenu dans le match d’on ne sait où pour reprendre l’avantage… Contre eux, tu ne peux jamais laisser passer ta chance, sinon ils te sanctionnent direct. Le pire, c’est qu’ils arrivent à faire mal à leur adversaire avec un rien. Une contre-attaque, un corner leur suffit pour reprendre les choses en mains. C’est tellement incroyable que quand le match se termine et que tu regardes le score, tu te dis : ‘ Putain, 3-1 quand même… Mais comment ils ont fait ?’ T’en viens presque à penser que c’est une injustice que le PSG ait perdu sur un score aussi large… Comment est-ce possible que le Real gagne ce match 3-1, alors que c’est une rencontre qui aurait dû se finir à 1-1, 2-2, voire à 1-2 pour le PSG ?”
Xavi va même plus loin : “C’est inexplicable, le Real ne joue pas, il gagne“, lâche-t-il, avant de défendre Unai Emery ou Neymar, très critiqués. “Ne nous concentrons pas uniquement sur le score, analysons plutôt le contenu proposé par les deux équipes. Emery a mal coaché ? Non. Zidane a-t-il fait beaucoup mieux qu’Emery dans son coaching ? Non. Le problème, c’est qu’on résume toujours tout uniquement à travers le score. Par exemple, j’ai lu pas mal d’articles qui disaient que Cristiano était encore au-dessus de Neymar. Non ! NON ! C’est injuste. Qu’est-ce qu’il a fait Ronaldo ? Il a mis un penalty et un but du genou… Mais qu’est-ce qu’on fait des situations dangereuses qu’a crées Neymar ? Des fautes qu’il a provoquées ? Des contre-attaques qu’il a lancées ? De la peur qu’il a semée chez les Madrilènes ?”. C’est dit.
bessocer