Riposte: «Où était Mimi Touré quand des préfets et gouverneurs subissaient toutes sortes d’humiliations ? »

Quand Mimi Touré croit devoir donner  des leçons  au président Ousmane Sonko, relativement à la moralisation du débat public  alors que  le mal se situe au sommet de l’Etat…

A la veille de l’élection présidentielle du 24 Février 2019, la mouvance présidentielle fait preuve de chauvinisme pour  désespérément s’assurer une hypothétique victoire au soir du 24 Février 2019. Des armes non conventionnelles sont utilisées pour  tenter de façon illusoire, d’écarter des adversaires (Karim Wade,  Khalifa Ababacar Sall et Barthélémy Dias  en sont les premières victimes visibles.

Les prochaines  le seront dans l’agenda caché du système de parrainage).C’est aussi dans ce sillage qu’il faut comprendre les vaines tentatives  de  jeter le discrédit sur une étoile montante dénommée, Président  Ousmane Sonko.  Face à cette situation  nous estimons opportun de recadrer et d’interpeller l’Envoyée Spéciale.

Que dit  Mimi Touré lorsque celui qui  incarne la première  institution  et est  clef de voûte de toutes les institutions  qualifie   les chefs religieux de « simples citoyens » ? N’est-ce pas une manière de les banaliser et  de bafouer leur  statut et leur dignité ? N’est-ce pas une manière singulière de discréditer et d’insulter nos institutions religieuses ? Pourquoi ce chauvinisme à l’égard de ces dignes filles et fils spirituels reconnus et acceptés de tous comme   régulateurs sociaux?

Pourquoi ignorer le principe de l’égale dignité des institutions  (aussi bien spirituelles que temporelles) ? Quel crédit  accorder alors  à ces déplacements  présidentiels et autres visites de courtoisies aux autorités religieuses ?  Du machiavélisme à des fins électoralistes ? Qui trompe-t-on ? N’est-ce pas  une porte ouverte à la crise de l’autorité religieuse et subséquemment à la crise des valeurs qui du reste est  à l’origine de  la transhumance et autres formes dérivées de la déchéance sociale ?

Quelle  a été l’attitude   de Mimi Touré  à l’égard   de ces  individus qui ont été élevés au  rang de ministre après avoir  défié, dénigré et même insulté des chefs religieux  d’une certaine confrérie ? N’est-ce pas là, la preuve que la complicité est établie dans un sens destiné à provoquer sans raison, à déstabiliser et à  vouloir ridiculiser  un patrimoine commun  qu’est  l’autorité religieuse ?

Comme pour corriger ces multiples  offenses  aux  autorités religieuses, l’idée machiavélique et sournoise de programme de modernisation des cités religieuses a vu le jour : Se trompe, qui pense tromper les autres.

Il est à noter que l’autorité religieuse est un patrimoine pour les générations d’hier, d’aujourd’hui et de demain. L’institution religieuse ne peut et ne  doit souffrir de l’humeur d’un mortel .Elle demeure inaliénable.  Quelle est  la réaction de Mimi Touré  lorsque le président de notre deuxième institution   n’exprime son existence qu’à travers l’insulte et la vulgarité dans l’expression ?

Comment comprendre  le silence de Mimi Touré  lorsq’une jeune fille  parrainée par un des  hommes de confiance  de notre cher président, ose   insulter impunément et sans discernement   toute une communauté ?  Des injures  inscrites  dans les records Guinness. Est-ce à dire que ce silence de prétendus moralisateurs, de Mimi Touré en particulier, est  une forme d’adhésion  à  ces injures ou de validation de  ce comportement  haineux  porteur de danger pour la cohésion  nationale parce que pouvant déboucher sur un conflit inter communautaire ?

Où était Mimi Touré  quand des préfets  et gouverneurs subissent toutes sortes d’humiliations du fait des agissements de  proches collaborateurs du  chef de l’Etat ?
Le danger qui guette le Sénégal  vient  du sommet à travers certains comportements désobligeants  de  quelques autorités ainsi que de  l’érection de l’arbitraire et du règlement de compte  en mode de justice.  Malheureusement une certaine partie des leaders d’opinion  corrompue, se croit obligée de garder un silence  complice et coupable.

En Envoyée Spéciale désœuvrée, l’occasion est donnée à  Mimi Touré d’initier un séminaire gouvernemental de mise à niveau  (au profit de certaines autorités publiques)  en éducation civique et  morale. Ainsi nous aurons des hommes d’Etat crédibles car imbibés de valeurs nobles, des hommes  et des femmes vertueux, à moralité acceptable.

Loin de toutes invectives et autres formes d’insolence, le président  Ousmane Sonko parce que suffisamment outillé, bien  éduqué,  pertinent, responsable et porteur d’un programme  alternatif, ne fait que relever les failles et carences d’un système à l’origine de l’agonie de notre moteur de développement.

Personne ne peut  le distraire, le perturber,  le discréditer ou  le mettre en mal avec une opinion qui du reste, a fini d’ouvrir les yeux et a compris que l’avenir  du  Sénégal doit désormais,  se construire  en dehors du  système actuel responsable de la faillite de notre cher Sénégal.

Ousmane Sonko n’est plus une propriété privée de PASTEF mais un bien public, un patrimoine et universel. C’est bon de le savoir, de le noter et d’en tenir compte.
Vive le Sénégal ! Vive la République !

Abdou SANE, ancien député
Email : [email protected]
Tel: +221701059618

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