Révolte, pillages, saccage : Fatick s’embrase après la mort de Lamine Koita, qui serait t*é par la police

C’est un lundi très mouvementé qu’a vécu la ville de Fatick, dont les jeunes sont entrés dans une colère noire après la mort de Lamine Koita, un jakartaman qui serait tué par la police qui le soupçonnait de détenir du chanvre indien.

« Ils l’ont pris et l’ont amené à la plage et c’est là qu’ils l’ont battu à mort », a révélé l’un des manifestants du nom de Babacar Diouf. « ils l’ont battu et il vomissait du sang. On l’a amené à l’hôpital. Et c’est quand je suis arrivé à l’hôpital qu’on m’a dit qu’il a rendu l’âme », a ajouté Aida Seck, la mère du défunt.

Pour manifester leur mécontentement, les Fatickois ont barré la route nationale, attaqué le commissariat de police et se sont violemment affrontés avec les forces de l’ordre. Sans s’arrêter là, ils ont incendié le camion de ramassage d’ordure de la ville, saccagé des voitures, brûlé des pneus, et les affrontements avec les forces de l’ordre se sont poursuivis jusque tard dans la nuit, dans les rues et ruelles de Fatick.

Du renfort est venu de Kaolack pour sécuriser les édifices publics, mais aucune arrestation n’a été fait parmi les manifestants. La mère de la victime a annoncé un plainte.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici