Il revient à la Société civile, compte tenu de toutes ces difficultés d’établissement et de production de la carte d’identité, de solliciter une prorogation de la période de révision, même pour deux semaines au moins pour prendre en compte ces questions. C’est l’avis émis hier par Ndiaga Sylla. L’expert électoral intervenait au webinaire sur le thème : «Processus électoral et transparence dans le cadre des élections locales de 2022 : Les défis de la Société civile à l’aune de la pandémie Covid-19», à l’’initiative de la plateforme Jammi Rewmi.
Le président du dialogue citoyen pour la consolidation de la démocratie et la paix estime qu’une médiation entre les parties prenantes peut participer à régler la question liée à la prise en charge des primo-votants. «Parce que dans le passé, il est arrivé justement qu’il y ait des situations exceptionnelles et qu’on prolonge la période», justifie-t-il sa proposition. M. Sylla a rappelé, par ailleurs, sur la compétence de la délivrance du certificat de résidence, que ce document étant un acte d’état civil doit être délivré par l’officier d’état civil qui se trouve être le maire et les personnes qu’il aura déléguées. Mais il y a des situations exceptionnelles où l’autorité administrative délivre, dit-il.
Et pour Babacar Fall, expert électoral, membre du Gradec, «si on veut assurer une bonne participation des jeunes, il faut raccourcir les délais en faisant en sorte que le traitement pour l’obtention d’une carte d’identité ne puisse pas dépasser une semaine, ce qui permettrait aux jeunes d’aller vers les commissions pour se faire enrôler».