Révision constitutionnelle : Ces difficultés et vides juridiques qui doivent être corrigés, selon Babacar Guèye

Depuis hier, le Chef de l’Etat Macky Sall qui avait promis qu’il va réduire son mandat présidentiel à travers un projet de révision constitutionnel a rendu public ce dernier. De l’avis du Professeur Babacar Guèye interrogé  par le journal L’observateur, un vide juridique ainsi que certaines difficultés doivent être corrigés.

Babacar-Guèye

Pour le constitutionnaliste, le Chef de l’Etat n’était pas obligé de demander l’avis du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale. Dès lors qu’il l’a fait, la procédure de révision de la constitution risque de prendre un petit temps. Il explique que le conseil constitutionnel dispose, s’il est saisi, d’un délai d’un mois pour se prononcer. Ce délai peut, explique-il, être ramené à huit jours en cas d’urgence déclarée par le gouvernement.

Revenant sur l’organisation du référendum, Babacar Guèye fait savoir que le problème concernant la révision des listes électorales peut se poser si l’élection présidentielle est prévue pour 2017, notamment en termes de délai et de modalités. Les autres difficultés qu’on pourrait relever explique-t-il, sont relatives à la mise en place de tout le dispositif électoral qui est très lourd. Car poursuit-il, pour une élection présidentielle, l’administration électorale met plus d’un an à la préparer. Et si les élections son pour 2017, elle ne disposerait que de neuf mois, ce qui semble insuffisant.

Babacar Guèye ne se limite pas là et aborde en plus l’absence de titre spécifiquement destiné à l’organisation du référendum, dans le nouveau code électoral. Ainsi, pour le Pr Guèye il s’agit d’un un vide juridique à corriger

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