Révélations inédites sur la relation entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall

Nous vous parlions de la rencontre que Sonko et le collectif pour la libération de Khalifa Sall devaient avoir sur la Vdn. La rencontre a effectivement lieu. Mais que de révélations d’Ousmane Sonko. Ousmane Sonko a révélé qu’il n’a rencontré Khalifa Sall qu’une seule fois avant son arrestation. «Khalifa Sall, je ne le connais pas très bien. Entre le jour où je l’ai connu et au moment où il se faisait arrêter, ça n’a pas fait un mois. Je le remercie parce que c’est lui qui a sollicité notre entrevue à travers Saliou Sarr», a commencé par révéler Sonko.

Qui ajoute : «on a discuté pendant 2h. C’était la seule fois qu’on s’est vu pendant qu’il était encore en liberté. Deux semaines après, j’entends parler de rapport de l’Ige et je l’appelle pour échanger avec lui. On convient de se voir pour en parler mais entre-temps les choses se sont accélérées et il a été privé de sa liberté, avec un acharnement incompréhensible de Serigne Bassirou Guèye, le procureur de Macky Sall. Moi en tout cas, il n’est pas mon procureur de la République. C’est le procureur de Macky Sall exclusivement», dit-il.

Et puisque Sonko ne rate jamais Macky Sall, il poursuit, en disant qu’il n’a jamais compris et il ne comprend toujours pas, «l’acharnement inqualifiable de Serigne Bassirou Guèye, au moment où Macky Sall et son frère, Aly Ngouille et d’autres ont fait des choses qui ont fait perdre au Sénégal des milliers de milliards ; pour nous divertir ensuite avec des procédures qui n’existent nulle part avec des appels à témoins». Revenant sur l’affaire Khalifa Sall, Ousmane Sonko de dire que c’est juste du «jaay doole».

Mack Sall, selon lui, est en train d’instaurer un précédent dangereux dans ce pays, en ouvrant une ère qui ne va donner rien qui vaille : une ère de haine, de vendetta et d’abus de pouvoir contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. De tels faits, selon lui, ont aussi conduit des pays dans des situations qui ne sont pas souhaitables pour notre pays. Sonko de dire que les hommes politiques, à commencer par ceux qui se disent du camp de Khalifa Sall ne devaient pas accepter d’aller à la table du dialogue.

La condition préalable pour accepter de s’asseoir avec Macky Sall, doit être d’abord que Khalifa Sall soit libéré parce que «c’est lui le maire légitime de Dakar». Ça doit être un préalable à côté d’autres préalables comme le fait d’exiger des explications sur nos ressources premières qui sont en train d’être vendues. Sonko dit signer la pétition au nom de sa coalition et de ses militants et reste à la disposition du collectif pour les actions futures. Mais en même temps, il lance un appel aux Sénégalais pour la signature de la pétition sous toutes ses formes rapporte LES ECHOS

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