Sur ces séries de sanctions contre Sonatel, le président de l’Amicale des cadres de la Sonatel (ACSON), Demba Diarra Mbodji, accuse directement le patron de l’ARTP, un ancien « Sonatelien », ancien responsable d’accueil de Rufisque, devenu politicien de règlement de comptes.
« À son arrivée à l’ARTP, il se complait à réguler le secteur des télécommunications sur la base de conférences de presse pour leurrer l’opinion. Il fait une politisation poussée qui va à l’encontre de la politique menée par le président de la République en vue de l’émergence du Sénégal. Nous constatons, depuis plusieurs mois, une recrudescence alarmante de décisions et un acharnement contre Sonatel. Une sanction de près de 14 milliards F Cfa dénote une volonté de fragiliser l’économie d’un opérateur historique et national et à ternir son image de marque », peste-t-il sur les colonnes d’exclusif.net
Et de renchérir : « La théâtralisation des conférences de presse du DG de l’ARTP contribue à ternir l’image de marque de Sonatel vis-à-vis des autorités, de nos clients et de la population. Tous ces faits nous interpellent quant à la motivation réelle du DG de l’ARTP pour s’acharner autant sur Sonatel. Nous ne pouvons pas ignorer les rancœurs, les frustrations d’un Monsieur qui agit sans qu’on puisse savoir à quel titre et pourquoi il se comporte ainsi ».
Poursuivant sa diatribe, Demba Diarra Mbodji déclare : « Cela va de pair. Quand on vous confie quelque chose et que vous êtes dans l’incapacité d’accomplir cette mission, vous devrait disparaitre. Pour réguler, il faut quelqu’un de serein et qui a le sens de l’écoute. Malheureusement, toutes ces qualités manquent à Abdou Karim Sall. »
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