Retro Macky2 le Sénégal des contestations ou un Gouvernement de nullards et d’incompétents

Incompréhensible, nul et sidérant! Ce sont les seuls qualificatifs que nous pouvons étiqueter ce gouvernement formé par l’ex-premier ministre Mohamed Boun Abdallah Dione! Et pourtant, le Sénégal était bien lancé sur les rails de l’émergence, avec un gouvernement travailleur à 80%. Qu’avons-nous fait pour mériter un tel désastre? Rien d’alarmant, sinon faire confiance à SEM Macky Sall, au vu des prouesses notées dans son premier mandat.

Le dernier attelage gouvernemental que nous a choisi le Président Macky Sall (parce que c’est lui qui, en dernier ressort, confirme les choix du premier ministre, est trop loin de faire le poids. Les meilleurs ministres ont été laissés en rade, qui pour les beaux yeux de sa belle-famille, qui pour des positions politiques n’allant pas à l’encontre du « chef ». Que devrait-on juger chez un Ministre si ce n’est sa compétence et ses résultats?

Éva Marie Coll Seck a été défenestrée parce que n’étant pas politique, de même que Papa Abdoulaye Seck. Et pourtant, ils ont eu un bilan plus que positif à la tête de leur ministère. Le Sénégal n’aura plus jamais un ministre de la santé de la qualité et de la trempe d’Éva Marie Coll Seck. Idem pour Papa Abdoulaye Seck concernant l’agriculture.

Quid du Professeur Mary Teuw Niane? Alors là, ça a été la surprise générale ! Non seulement il a été l’un des meilleurs du gouvernement, mais aussi il a été l’instigateur principal de la victoire de la grande coalition présidentielle lors de la dernière présidentielle, mais aussi durant toutes les élections remportées par le camp présidentiel à Saint-Louis. C’est à n’y rien comprendre car, non seulement il a révolutionné l’enseignement supérieur, mais il a aussi donné au Sénégal une université qui lui est propre (l’Université Virtuelle du Sénégal qui est en train de damer le pion aux universités classiques dans tous les concours).

Un Gouvernement de nullards ou d’incompétents

Quand on veut redresser un pays, il faut le faire avec des hommes de valeur, compétents et qui ne souffrent d’aucune… incompétence. Seulement, avec ce dernier à qui le Président de la République a confié les destinées du pays, aucun espoir n’est permis. Un gouvernement composé de ministres ne maîtrisant aucune once du domaine qu’on leur a confié, c’est vraiment vouloir reculer de millions de pas alors que l’on avait avancé que de cent. Comment le Président de la République peut-il choisir de mettre quelqu’un qui a été épinglé par un rapport de l’OFNAC à la tête de l’enseignement supérieur, et qui plus est n’est nullement un homme pouvant diriger ce ministère ?. Nous ne parlons même pas du cas de son beau-frère (ministre du ciel, de la terre, de l’air, de l’eau,…..) dont la gestion en tant que ministre de l’hydraulique et de l’assainissement nous vaut toujours ces problèmes d’eau. Au lieu d’être sanctionné, il a été promu avec un budget colossal, avec tous les programmes sociaux qui lui permettront d’être en contact avec les populations. D’aucuns le considèrent comme le dauphin du Président, d’autres comme un premier ministre déguisé. Dans tous les cas, que cela soit vrai ou pas, il a été promu en lieu et place d’une sanction logique.

Ndeye Tické Ndiaye, Oumar Youm, Néné Fatoumata Tall, Moussa Baldé, Abdoulaye Diouf Sarr, Mamadou Makhtar Cissé…tous doivent passer à la trappe. La dernière cité est responsable du malaise au niveau de la Senelec, malaise qui a conduit à une hausse du prix de l’électricité. La masse salariale de cette boîte qui a été majorée de douze milliards en est la véritable cause. Pourquoi prendre les Sénégalais pour des ignares et imputer cette hausse aux cours actuel du dollar et du pétrole? Et si tel était le cas, pourquoi attendre tout ce temps pour essayer maladroitement d’éclairer la lanterne des gens?

Tout problème, après mûre réflexion, ayant une solution, nous pensons sérieusement qu’une nouvelle architecture gouvernementale s’impose. Oui. Un remaniement ministériel. Les sénégalais ont certes élu le Président Macky Sall, mais son parti, sa belle-famille et sa grande coalition présidentielle ne constituent-ils pas un frein pour notre pays? Pour notre émergence? Nous avons bel et bien le droit de nous questionner, de suivre ce qui se passe, de l’analyser et de donner notre point de vue.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici