Un échec patent. Le projet de retrait des enfants de la rue, initié par l’État, n’a pas obtenu les résultats escomptés. Le directeur de la protection des droits de l’enfant, Niokhobaye Diouf, interrogé sur les blocages notés dans le programme de retrait des enfants de la rue, parle de ralentissement dû à une absence de financement.
« La plupart des enfants ont été soit réinsérés dans leurs familles, soit retournés dans leurs pays d’origine. Même la semaine passée, on a pu retourner 20 enfants en Guinée-Bissau, pour vous dire que les opérations de retrait continuent. Mais il y a en a d’autres qui viennent dans les rues et on a l’impression que c’est les mêmes qui qui sont là », fait-il constater dans Vox Populi de ce jeudi.
« Le plan de retrait n’a pas obtenu un financement adéquat. On avait élaboré un projet de 14 milliards de francs Cfa, mais, jusqu’à présent, le financement n’est pas acquis. C’est pourquoi il y a ce ralentissement », justifie Niokhobaye Diouf.