L’école va rouvrir ses portes le 2 juin. Mais avant cela, il y a des préalables à remplir dans ce contexte de Covid-19. C’est ainsi que le ministère a formulé un ensemble de recommandation dans un document relatif au protocole de sécurité sanitaire. Ainsi, en plus de doter 3 masques à porter obligatoirement à chacun des acteurs de l’école (élèves, enseignants, administratifs, technicien de surface), il faudra aussi éviter que les personnes se croisent à une même porte.
C’est ainsi qu’il est recommandé la « définition d’un circuit d’entrée et de sortie, sinon engager rapidement la mise en place d’une deuxième porte (de sortie) pas trop distante de la principale avec un gardien «formé» au niveau de chaque école ».
Il faut aussi deux dispositifs de lavage des mains devant chaque classe. De même, chaque école doit disposer d’un thermo-flashs et d’un personnel formé pour son utilisation. Les salles de classe doivent être aérées au maximum. Et pour cela, il est recommandé l’ouverture des portes et fenêtres; afin de laisser l’air circuler et les rayons du soleil pénétrer.
Les salles de classe devront aussi être « nettoyées tous les jours avec passage systématique d’un chiffon imbibé de solution chlorée à 0,5% après nettoyage habituel surtout les endroits susceptibles d’être touchés par la main de l’élève (tables, poignées de portes, rampes d’escaliers…). La méthode PCI «des trois seaux» sera préconisée ici», recommande le ministère.
Les écoles sans eau et toilettes fermées
Afin d’assurer tout ce nettoyage, les services de Mamadou Talla soutiennent que seules les écoles disposant d’eau courante seront ouvertes. Et dès que l’alimentation en eau est défectueuse, l’établissement devra être ‘’immédiatement’’ fermé, s’il n’y a pas d’alternative pouvant assurer la fourniture d’eau suffisante pour le nettoyage et le lavage des mains. « Ne seront ouvertes que les écoles disposant de toilettes ou de latrines séparées pour les filles et les garçons, équipés d’eau et de savon », ajoute le document. Et les toilettes doivent êtres nettoyées 2 fois par jour, au moins.
Pour la prise en charge des cas suspects, chaque établissement doit disposer « d’un endroit aéré et discret », pouvant aussi permettre de lieu de prélèvement. Les établissements, notamment les chefs, doivent également être en lien direct et permanent avec les structures et autorités sanitaires de la localité.