« Réponse Sociale et Micro-finance » – Le ministre Zahra Iyane THIAM donne les clés de la réussite Sénégalaise concernant les mesures prises pour atténuer les risques sociaux et économiques liés à la COVID 19

Zahra Iyane Thiam
Zahra Iyane Thiam

Madame Zahra Iyane THIAM DIOP invitée par le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement de la République du Bénin à faire une communication sur les mesures prises par notre pays pour atténuer les risques sociaux et économiques liés à la Covid-19, à l’occasion de l’atelier international virtuel sur la crise de la Covid-19 en Afrique : « Réponse Sociale et Microfinance ».  Réunissant des États Africains (Bénin, Cameroun, Sénégal, Togo) et des représentants des organisations internationales (UMOA, BADEA, BOAD, BCEAO, PNUD, CEA), ledit atelier a aussi enregistré la participation de Madame Zahra Iyane THIAM DIOP, Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.  Cette rencontre de haute facture porte sur deux principaux panels. Pour le Panel N°1 les discussions seront animées par d’éminentes personnalités, dont le Ministre de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire autour du thème : « Les Mesures prises par les Etats Africains pour atténuer les risques sociaux et économiques liés à la COVID 19 : le cas du Sénégal   Dans son exposé, Madame Zahra Iyane THIAM DIOP, a indiqué que la crise sanitaire du Corona virus a engendré un choc brutal à travers le monde, avec des conséquences terribles sur l’économie planétaire.   Presque tous les secteurs vitaux de l’économie mondiale ont été touchés. Au Sénégal, après une période de croissance soutenue de 6% en moyenne entre 2014 et 2020, la pandémie a donné un coup de frein net à cet élan de croissance. Cette situation s’est traduite par une chute de la croissance à 0,7% en 2020, contre 5,3% en 2019.  Face à cette crise sanitaire, Madame Zahra Iyane THIAM DIOP, soutient que notre pays a mis en place un Programme de résilience économique et sociale de 1000 milliards de FCFA, soit 7% du PIB, financé par le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, FORCE COVID-19 qui repose sur quatre (4) piliers essentiels :  Le renforcement du système de santé ;  Le renforcement de la résilience sociale des populations ;  La stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois ;  L’approvisionnement régulier en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et de denrées de première nécessité.  En somme, le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a clos son exposé en formulant les recommandations suivantes :    Le renforcement de la souveraineté alimentaire de nos pays. Il est primordial que les efforts fournis pour améliorer la production de céréales telles que le riz, le blé, mil, etc, soit davantage renforcés. A titre illustratif, le Sénégal a déjà lancé le Programme d’autosuffisance en riz, principale (denrée alimentaire au Sénégal) en mettant à disposition des producteurs les moyens nécessaires en matière d’équipements modernes, terres emblavées dans la vallée du fleuve et celle de l’Anambé, intrants, incitations fiscales, etc. Cette autosuffisance en riz devrait permettre d’assurer la sécurité alimentaire de nos populations mais également la réduction du déficit structurel de notre balance commerciale.  Cette crise sanitaire montre aussi, la vulnérabilité de nos économies malgré les actions fortes et courageuses de riposte menées par les autorités, notamment, en direction des acteurs économiques non structurés. Il s’agira à cet effet de renforcer les politiques visant principalement la structuration de l’économie informelle qui a fortement subi les effets de la pandémie. Au Sénégal, cette problématique est devenue une super priorité au niveau de la plus haute autorité. C’est pourquoi, le Président de la République a récemment créé un ministère dédié spécifiquement à la transformation de l’économie informelle.  L’amélioration de la couverture sanitaire, à travers le renforcement des plateaux techniques de nos structures hospitalières. Il est important d’avoir une politique sanitaire à l’échelle régionale et qui aurait pour soubassement le développement de la recherche et une véritable industrie pharmaceutique et médicale.  Le développement des capacités industrielles pour la transformation de nos ressources locales aussi bien agricole et minières

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