Aminata Touré sur la journée du 8 MarsA l’occasion de la journée du 8 mars dédiée exclusivement aux femmes, l’ancienne Première ministre sous Macky Sall, a fait une requête pour le nouveau gouvernement qui sera bientôt mis en place par le chef de l’Etat.
50% d’hommes et de femmes, c’est le plaidoyer qu’a lancé Mimi Touré qui réclame, pour le remaniement ministériel en vue, de respecter la parité. Selon le journal « Quotidien », cette dernière qui s’est prononcée ainsi lors de l’émission petit Dej de Walf Tv, estime qu’ « Il y a plus de femmes à l’Assemblée nationale. Auparavant, elles représentaient 15% à l’Assemblée nationale. Maintenant, elles font 41%. Si cela ne dépendait que de nous, nous aurions 50% de femmes et 50% d’hommes dans le gouvernement. Si à l’Assemblée, les femmes n’arrivent pas à faire 50%, cela s’explique par le fait que plusieurs partis se retrouvent avec un seul député qui souvent est un homme », a-t-elle soutenu.
Cependant, Mimi Touré salue les efforts consentis par les autorités pour confier des postes de responsabilités aux femmes. A ce propos, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) apprécie que « les droits des femmes soient davantage pris en compte par le président de la république ».
Car, dit-elle, Macky Sall est le premier président dans toute l’Afrique à avoir nommé une femme comme directrice de la police, en particulier Anna Sémou Faye. En outre, beaucoup de postes sont confiés à des femmes. Comme c’est le cas du ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall.
Pour elle, « On ne peut pas ne pas tenir compte de la parité intégrale si on parle de listes pour l’Assemblée nationale ou les mairies. Il faut que cela soit pris en compte dans le cadre des nominations », a-t-elle plaidé.
Enfin, l’ancienne Première ministre réclame aussi la mise en place, dans chaque ministère, d’une « ligne budgétaire » pour soutenir les femmes.