Un remaniement ministériel se profile à l’horizon. Depuis que certains ministres sont au vent, ils ont complètement déserté leurs départements. Alors que le Sénégal fait face à la crise liée à la propagation de la pandémie de la covid-19, des ministres désertent les rangs. Des ministres qui font plus dans l’ésotérisme au lieu de se mettre dans les rangs pour mener le combat contre la covid-19 dont la propagation et les effets néfastes font des ravages au Sénégal.
Des ministres qui auraient dû se mettre normalement à anticiper sur certains cours. La korité passée, toute la communauté musulmane au Sénégal a les yeux tournés vers les préparatifs de la tabaski. Moment où le ministre de l’Elevage Samba Ndiobène Kâ devait se mettre sur la sellette pour rassurer toute cette communauté quant à l’approvisionnement suffisant de moutons sur le marché avec la présence de la covid-19. Pensez-vous que cela soit le cadet des soucis d’un tel ministre qui avait fini de montrer toutes ses limites lors de la fête de la tabaski de l’année dernière. L’heure devrait être aux préparatifs pour ce ministre qui visiblement a la tête tournée ailleurs.
Son homologue de l’Agriculture et de l’Equipement rural ne fait pas lui aussi mieux. Pourtant, c’est la période de distribution des semences pour la campagne agricole qui s’ouvre. Mais, le ministre est absent sur le terrain pour s’enquérir de la situation auprès des producteurs agricoles.
La ministre du Commerce Aminata Assome Diatta n’a pas encore fini d’étaler ses limites avec cette hausse des prix de certaines denrées alimentaires alors que les Sénégalais sont déjà assommés par la covid-19. Les producteurs locaux ne cessent d’alerter le gouvernement sur la non commercialisation de leurs produits qui sont en état de pourrir dans les endroits où ils sont stockés.
Il faut dire qu’au Sénégal, certains ont l’esprit ailleurs. Des ministres à la course pour trouver des féticheurs, marabouts et autres pour les aider à préserver leurs postes dans le prochain gouvernement, des directeurs généraux qui font des lobbyings intenses pour y marquer leurs entrées, il faut dire qu’au Sénégal, l’heure est aux arrêts dans l’administration.