Référendum 2016: Le hold-up de l’année?

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La question sur l’augmentation du nombre de députés et la nomination des membres du conseil constitutionnel risque de créer la confusion au niveau de la classe politique sénégalaise. En effet, suite au Référendum du 20 mars dernier, voté à plus de 60%, le point consacré à la représentativité des sénégalais de la diaspora, à l’assemblée nationale, continu d’alimenter les débats. Pour rappel, il a seulement été souligné, dans les textes, que le projet de révision constitutionnelle apporte des innovations importantes, selon le journal Sud Quotidien. Mais, il n’a jamais était question de révéler le nombre de siège dont bénéficieraient les Sénégalais de l’extérieur à l’assemblée.

Et selon l’Efop (Entente des forces de l’opposition), le gouvernement est manifesté par une volonté d’augmenter le nombre de député à 160. Dix (10) sièges de plus au profit des sénégalais de la diaspora. Une situation qui n’a pas finie de diviser la classe politique, à l’instar du vote du projet de loi n°19/2016 portant sur la réforme du conseil Constitutionnel. A cet effet, certains députés s’étaient érigés en boucliers afin de protester les modifications apportées au texte initial qui faisait état de la désignation, par le président de l’Assemblée national, de 2 (deux) des sept (7) membres du Conseil Constitutionnel.

Un tripatouillage de dernière minute, dénoncé par des députés de la région de Ziguinchor. Car, dans le projet proposé au référendum du 20 mars, il été stipulé que le président de l’assemblée nationale nomme 2 membres sur les 7 du conseil constitutionnel. Chose qui n’a pas été respectée. Une loi voté au mois de juin dernier est venu tout chambouler. Cette loi dit qu’en réalité, le président de la République a le droit de nommer deux (2) membres parmi les quatre (4) proposés. Situation qualifiée de hold-up à l’encontre des citoyens sénégalais.

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