Du plomb dans l’aile des retrouvailles libéralo-libérales. Karim Wade, l’homme incontournable du rapprochement Wade-Macky surfe sur une note d’éloignement et de radicalisation.
Il est solution et problème à la volonté du Président Macky Sall de fumer le calumet de la paix d’avec son père. Il est aussi problème pour son père pour qui sa libération est un préalable à toutes discussions politiques. Si du côté du pouvoir, une sortie de prison de Karim Wade, par les raccourcis de la grâce est sérieusement envisageable, il reste que le fils de Wade ne veut point d’un deal sur sa tête. Les signes d’apaisement du pouvoir se multiplient de jour en jour. Des voix jusque-là effervescences, à tout ce qui touche les Wade, deviennent subitement berçantes. Alors, Karim craint que la fin de cette opération, soit une barricade insurmontable pour son avenir politique au Sénégal et une palissade posée à lui par Macky Sall.
Des sources avancent que Wade ne rechignera même pas sur les conditions à la limite inacceptables pour que Karim retrouve toute la plénitude de sa liberté. La semaine dernière, recevant ses proches à la prison, Karim a fait savoir à ses visiteurs « qu’il ne veut rien de Macky Sall. Il n’a qu’à assumer pleinement mon emprisonnement. J’ai déjà fait trois ans et ma tête ne sera pas sur l’étable des compromis dont je ne veux point ». Une position qui a surpris ses proches au point d’indisposer ses partisans qui trouvaient en cette volonté manifeste du Chef de l’Etat de se rapprocher de sa famille libérale. A ce sujet, Karim se dit rassuré par les positions patriotes du maire de Thiès Idrissa Seck. En voilà donc, une position que Wade père n’avait pas intégrée dans sa grille de stratégies. De même que du côté de l’Apr. Va-t-on vers un renoncement de la part des Wade ?
Une telle éventualité réduirait à néant tous les plans du Président Sall qui voulait profiter de cette aubaine pour réduire les différents obstacles à son ambition d’avoir un second mandat. Une situation qui ne pas plaire à Benno dont les principaux leaders Tanor et Niasse avaient vendu leurs politiques à Macky Sall et dont ce dialogue ne profiterait en aucun cas. La présidentielle est loin d’être jouée pour toutes les chapelles politiques. –
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