« En fait, ce dont je ne suis pas d’accord, c’est qu’on dise que ces gens qui préparaient des actes terroristes sont de Yewwi askanwi ». Dixit Abdourahmane Diouf, coordonnateur de la coalition Aar Sénégal, entretien dans BES BI.
« Que des gens aient l’intention de saboter les centrales, cela est fort possible. Le travail de la police et de l’armée, c’est qu’il n’y ait pas de rébellion au Sénégal. Depuis 1980, il œuvre pour cela, avec plus ou moins de succès.
« D’un autre côté, la «force spéciale» dont vous parlez. je suis convaincu qu’il y a des gens qui ne veulent pas la paix au Sénégal, car c’est un pays qui a du pétrole et du gaz et il y a certains intérêts des pays étrangers qui sont menacés, ces derniers peuvent infiltrer la marche de l’opposition pour nous causer du tort.
« Depuis quelques temps, on avait plus entendu parler de rébellion et cela veut dire que les forces de sécurité et de défense au Sénégal faisaient bien leur travail. A un certain moment, la rébellion était très active, mais n’empêche les gens manifestaient.
« Là où je ne suis pas d’accord, c’est qu’on dise que la rébellion casamançaise est avec Yewwi askan wi pour brûler le pays. Parce que les gens qui sont à Yaw et que je fréquente, sont assez responsables. L’enquête dira ce qu’il en est, mais le diagnostic ou l’hypothèse de départ dont je ne suis pas d’accord encore une fois, c’est qu’on dise que ces gens-là sont de Yewwi Askan Wi.
« L’Etat du Sénégal, n’a pas le droit, pour des raisons de pure politique politicienne, mouiller l’opposition dans la rébellion casamançaise.
La rébellion est une chose assez grave et on n’a jamais utilisé la rébellion casamançaise pour en faire de la politique. Sur ce plan, on est totalement en phase avec l’Etat du Sénégal. Mais en retour, que l’Etat n’utilise pas cela contre l’opposition. »